Diapo Pr.Sleman 2019-2020

ŒIL ET VOIES OPTIQUES

-Le globe oculaire ( œil ) c’est l’organe de la vision . Il capte les signaux lumineux (photons) et les transforment en impulsions électriques sous formes d’images en couleurs pour qu’elles soient interprétées par le cerveau.

-Globe oculaire : dimensions (Pour un œil normal ou emmétrope )

    • Transversal = 23,5 mm ;
    • Vertical = 23 mm ;
    • Poids = 7 grammes ;
    • Volume = 6,5 cm3. 

Globe oculaire : situation dans l’orbite

 

-Structure de l’oeil 

    • TROIS MEMBRANES
    • CORNEE
    • HUMEUR AQUEUSE
    • CRISTALLIN
    • CORPS CILIAIRE
    • HUMEUR VITREE
    • RETINE
    • NERF OPTIQUE

-Le globe oculaire possède trois membranes:

  1. – La sclérotique: membrane la plus externe, blanche, fibreuse et très résistante, protège et donne sa forme à l’œil. Elle comprend dans sa partie antérieure la cornée transparente et bombée.
  2. – La choroïde: membrane intermédiaire, pigmentée, richement vascularisée, elle comprend antérieurement le corps ciliaire et l’iris. C’est la membrane nourricière de l’œil.
  3. – La rétine: membrane la plus interne, elle s’arrête au tiers antérieur de l’œil. Elle est porteuse des cellules nerveuses sensibles à la lumière. Les rayons lumineux convergent vers la rétine où se forment les images.

Anatomie de l’œil ;Vue latérale ;

-La cornée

-Première lentille optique de l’œil, dépourvue de vaisseaux sanguins, afin d’assurer sa transparence à la lumière.

-Rôle : focaliser les rayons

-L’humeur aqueuse

-Liquide clair à base d’eau Situé entre le cristallin et la cornée.

-Apporte l’oxygène et les nutriments a la corné dont elle a besoin.

-Ce liquide est continuellement renouvelé , maintient la pression oculaire.

-L’iris et la pupille

-L’iris est un muscle circulaire situé derrière la cornée.

-Au centre de cet organe, se trouve la pupille (trou circulaire situé au centre de l’iris).

-Il se contracte ou se relâche pour contrôler la quantité de lumière qui entre dans l’œil par la pupille.

-Le corps ciliaire 

    • secrète l’humeur aqueuse
    • contient le muscle ciliaire
    • donne insertion aux fibres de la zonule cristallinienne.
    • joue un rôle essentiel dans l’accommodation.

-Cristallin

-Lentille souple et transparente située juste derrière l’iris.

-Lentille interne de l ’œil. Elle intervient dans l’accommodation, en modifiant sa courbure. L’œil possède également une lentille externe, la cornée.

-Corps vitré

-Substance gélatineuse transparente occupant la cavité principale de l’œil, entre le cristallin et la rétine. (appelé aussi humeur vitrée)

-Avec l’humeur aqueuse, le corps vitré maintient également la pression oculaire. Occupant 90% du volume de l’œil, il amortit les chocs et maintient la rétine contre les parois de l’œil.

-Avec le temps, l’humeur vitrée devient de plus en plus liquide.

-La rétine

-La rétine est une fine membrane tapissant la surface interne du globe oculaire. C’est un tissu neurosensoriel. Il est capable de capter les rayons lumineux et de transmettre les informations visuelles au système nerveux central.

-Le nerf optique est un nerf reliant chaque globe oculaire, plus précisément au niveau de la rétine, jusqu’au cerveau. La rétine est la zone de l‘œil réceptionnant la lumière : le nerf optique se charge de transférer les informations reçues afin qu’elles soient traitées par le cerveau.

-ANATOMIE DESCRIPTIVE DU GLOBE OCULAIRE

-CORPS CILIAIRE ET ANGLE IRIDO-CORNEEN

-STRUCTURE DE LA RÉTINE

-DIAGRAMME DES VOIES VISUELLES

Altérations du champ visuel : correspondances anatomo-cliniques

-Mobilité du globe oculaire

    • muscles droits
    • 2 muscles obliques

-Mobilité du diaphragme pupillaire

    • Muscle constricteur
    • Muscle dilatateur

-Mobilité de la paupière supérieure

    • Muscle releveur de la paupière supérieure

-Motricité intrinsèque de l’œil

 

-NERFS MOTEURS DU GLOBE OCULAIRE

-Appareil lacrymal

– Fovéa: Dépression centrale de la rétine dont le fond consiste en une couche de cônes photorécepteurs et au niveau de laquelle l’acuité visuelle est maximale.

-La macula lutea, ou tache jaune, est la zone de la rétine caractérisée par une concentration maximale de cônes. Située au fond de l’œil, dans l’axe de la pupille, la macula a un diamètre d’environ 5,5 mm .

-Le point aveugle ou tache aveugle ou papille optique correspond à la partie de la rétine où s’insèrent le nerf optique qui relaye les influx nerveux de la couche plexiforme interne jusqu’au cortex cérébral, ainsi que les vaisseaux sanguins arrivant à l’œil et quittant l’œil

-Troubles de la réfraction On parle de troubles réfractifs lorsque les rayons lumineux ne convergent plus sur la rétine. Il existe différents troubles réfractifs :

    • myopie
    • hypermétropie
    • astigmatisme
    • presbytie

-Ces troubles peuvent être isolés ou associés.

-PERCEPTION DE L’OEIL

D ’un objet éloigné :

-Lorsqu’on regarde un objet éloigné, les muscles ciliaires se relâchent en faisant aplatir et amincir le cristallin.

-En traversant ce dernier , les rayons lumineux sont alors légèrement réfractés (incurvés).

D ’un objet proche:

-Pour permettre de voir un objet de près, les muscles ciliaires se contractent et le cristallin s ’arrondit. Le point le plus proche à partir duquel la vision d ’un objet devient floue correspond à la courbure maximale du cristallin.

La vision normale

-Dans le cas d’une vision normale, le passage de la vision de loin à la vision de près est possible grâce à un changement de courbure du cristallin qui est appelé accommodation.

-L’accommodation, pour une vision de près, d’un œil ayant une vision normale

-La myopie

-C’est une anomalie de la réfraction due à un œil trop long, avec parfois une cornée trop bombée.

-En cas de myopie, l’image d’un objet éloigné se forme en avant de la rétine.

-La vision de loin est de ce fait perturbée.

La vision d’un œil myope

-Myopie: La myopie est due à un globe oculaire trop long. L ’image se forme en avant de la rétine au lieu de se former dessus.

-Solutions: Des verres de lunettes ou des lentilles de contact concaves permettent de corriger la mise au point.

-L’hypermétropie

-C’est un trouble réfractif du à un œil trop court, avec parfois une cornée trop plate.

-La vision de près est la plus atteinte. En cas d’hypermétropie, l’image d’un objet éloigné se forme en arrière de la rétine.

-Cette anomalie est longtemps compensée par l’accommodation du cristallin et est souvent responsable de maux de tête.

La vision d’un œil hypermétrope

-Hypermétropie: L ’hypermétropie est due à un globe oculaire trop court. L’image se forme en arrière de la rétine au lieu de se former dessus .

-Solutions: Des verres de lunettes ou des lentilles de contact convexes permettent de corriger la mise au point.

-L’astigmatisme

-La cornée n’est pas régulière : la courbure de la cornée n’est pas la même dans tous les méridiens. En cas d’astigmatisme, l’image d’un objet éloigné est focalisée en deux points en dehors de la rétine.

-La vision est déformée de près comme de loin. Cette anomalie est parfois héréditaire ou secondaire à un kératocône.

La vision d’un œil astigmate

-La presbytie

-Avec l’âge, le cristallin perd son élasticité et ceci entraîne des difficultés d’accommodation responsables d’une gêne en vision de près, on parle alors de presbytie.

-Cette presbytie apparaît dès 45 ans, sauf chez les sujets myopes où elle apparaît plus tardivement.

-En cas de presbytie, l’image d’un objet se forme alors en arrière de la rétine.

La vision d’un œil presbyte

-Voies du réflexe photomoteur

-Le réflexe photomoteur (RPM) est la constriction pupillaire (myosis) survenant à l’éclairement d’un œil ; il fonctionne de façon analogue au diaphragme automatique d’un appareil photo ou d’une caméra :

    • La voie afférente du RPM chemine avec les voies optiques: elle débute au niveau des photo-récepteurs rétiniens stimulés par la lumière ; les fibres pupillo-motrices cheminent le long des nerfs optiques jusqu’au chiasma où elles subissent une hémi-décussation, puis le long des bandelettes optiques jusqu’aux corps genouillés externes ; elles ne suivent pas les radiations optiques mais gagnent les deux noyaux du III.
    • La voie efférente parasympathique du RPM emprunte le trajet du III et se termine au niveau du sphincter de l’iris. Elle assure la contraction pupillaire (myosis).
    • La voie efférente sympathique du RPM : contrairement à la voie parasympathique, elle assure la dilatation pupillaire (mydriase) ; elle naît dans l’hypothalamus, puis suit un trajet complexe passant notamment par le ganglion cervical supérieur et la carotide primitive. Elle gagne ensuite l’orbite et le muscle dilatateur de l’iris. Un rameau se détache dans l’orbite et gagne un muscle intrapalpébral, le “muscle rétracteur de la paupière supérieure” ou muscle de Müller (à différencier du muscle releveur de la paupière supérieure, sous la dépendance du III). Ainsi, toute lésion le long de ce trajet entraînera un myosis et un discret ptosis du même côté (syndrome de Claude-Bernard-Horner).
    • Chez un sujet normal, à l’éclairement d’un œil, on observe un myosis réflexe du même côté : c’est le RPM direct ; mais, du fait de l’hémi-décussation des fibres pupillo-motrices au niveau du chiasma, on observe également, par la voie du III controlatéral, un myosis de l’œil opposé : c’est le RPM consensuel.

-VOIES OPTIQUES

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