K.mohamed Part I

Troubles de la motricité – paralysies –

  • Lésion pyramidale → paralysie centrale ;
  • Lésion du nerf moteur périphérique → paralysie périphérique.
Et. sémiologique Examen clinique Ex. des réflexes Ex. du tonus Ex. de la sensibilité Troubles trophiques
anomalie

la force musculaire globale : (mvmts volontaires).

poignée de main ;

flexion contrariée de l’avant bras ; …

recherche de parésie :

mem. sup :

épreuve des bras tendus → déficit moteur du triceps brachial + extenseurs des doigts.

mem. inf. :

Epreuve de barré :

décubitus ventral ;

jambes fléchis à angle droit sur les cuisses.

Epreuve de Mingazzini :

décubitus dorsal ;

cuisses et jambes fléchies à angle droit.

→ chute progressive d’un ou des deux membres.

apprécier l’étendu et le degré des paralysies : par étude de la force musculaire segmentaire

(comparative).

* Ostéo-tendineux et cutanés, peuvent être normaux, abolis ou ↑ ;

Hypotonie ou

hypertonie spastique

systématique

Atrophie musculaire

+

fasciculations

  1. relâcher brusquement une flexion forcée imprimée à la dernière phalange du médius ou l’indexflexion rapide et brève des doigts.
  2. percussion de la face plantaire de la 2° phalange des orteilsflexion des orteils.
  3. la stimulation plantaire entraine une extension lente et majestueuse du gros orteil + extension et écartement des 4 derniers orteils (signe de l’éventail).

Les paralysies centrales (syn. pyramidale)

Syn. pyramidale Caractères communs
Déficit moteur Tr. du tonus Tr. des réflexes Autres signes

* degré variable (complet ou svnt partiel) ;

  • respecte les muscles à action synergique :
  • prédomine sur :
    • le ter. facial inf. a la face ;
    • extenseurs et supinateurs aux mem.sup.
    • raccourcissement et abducteurs aux mem. inf.

*Hypotonie :

retrouvée initialement en cas d’atteinte brutale sévère, elle est remplacée en suite par une hypertonie.

*Hypertonie : en extension, cas de lésions chroniques,

qui, si sévère, évolue vers l’h. en flexion.

* ré. O-T :

– l’aréflexie O-T :

au stade initial de la lésion, accompagnant une hypotonie ou une hypertonie en flexion.

l’hyper-réflectivité O-T :

En cas d’hypertonie, associée à un clonus et signes de Hoffmann et Rossolimo

crémastériens abolis.

* Pas d’amyotrophie :

sauf une amyotrophie globale suite à une immobilisation prolongée.

* troubles sphinctériens : retrouvés uniquement ds les atteintes bilatérales.

Les hémiplégies (suivant l’ancienneté) Hémiplégie flasque Hémip. spasmodique
Malade conscient Dans le coma
  • paralysie flasque d’un hémicorps (prédomine sur) ;
  • Hypotonie ;
  • ↓ ou abolition des ré. O-T ;
  • signe de Babinski unilatéral + abolition des ré cutanés abdominaux et crémastériens ;
  • paralysie faciale de type central.

Au niveau facial :

  • déviation conjuguée de la tête et les yeux : (regarder sa lésion et se détourner de son hémiplégie) ;
  • hypotonie de l’hémiface paralysée : (fumer la pipe) ;
  • Signe de Pierre Marie et Foix.

Au niveau des membres :

  • hypotonie, surtt du coté paralysé avec :
    • chute plus lourde et rapide du coté paralysé ;
    • signe de Raimiste(1).
  • un signe de Babinski unilatéral ;
  • ré. O-T ↓ ou abolis

(1) l’avant-bras placé verticalement → la main tombe plus rapidement et complètement du coté atteint 2

L’hémiplégie Selon la topographie de la lésion
corticale capsulaire

Capsulo-thalamique

(syn. de Déjerine-Roussy)

Atteinte du tronc cérébral

(syn. alterne)

Spinale

(syn. de Brown-Séquard)

caractères

-partielle, non propor. et incomplète ;

– le fx pyramidal n’est atteint qu’en partie : atteinte faciale, brachio-faciale ou crurale ;

* Associée controlatéralement à :

– troubles de la sensibilité profonde + astéréognosie ;

* Hémiplégie droite → aphasie.

  • Atteinte de la capsule interne (fx totalement atteint) ;
  • elle est controlatérale ;
  • elle est totale, propor. et complète.
  • c une hémip. pure :

pas de troubles sensitifs.

Elle est controlatérale, associée à :

Associant :

*H. pédonculaire (syn. de Weber)

*H. protubérantielle (syn. de Millard-Gubler) :

    • para. du VII + ou – para. du VI.

*H. bulbaire :

Du même coté :

Du coté opposé :

  • tr. de la sensibilité thermo-algésique.
La paraplégie Selon le mode d’installation et l’évolution
flasque spasmodique En flexion
  • stade initial d’une lésion médullaire aigue (trauma), associant :
    • perte complète de la motricité des mem. inf.
    • hypotonie ;
    • abolition des ré. O-T ;
    • signe de Babinski bilatéral ;
    • troubles sensitifs a tous les modes (la limite sup. → siège lésionnel) ;
    • tr. sphinctériens.
  • succède à la p. flasque ou s’installe d’emblée en cas de lésions chroniques (compression médullaire) :
    • paralysie prédominant sue les abducteurs et raccourscisseurs + Au début, un tableau de claudication intermittente spinale :
      • fatigabilité à la marche (↓ du périmètre de la marche) ;
      • pas de douleur (≠ l’origine artérielle)
    • hypertonie pyramidale prédominant sur les ext. + add.
    • para. + hypert.→ démarche sautillante de gallinacé ;
    • hyper-réflectivité ostéo-tendineuse ;
    • signe de Babinski bilatéral ;
    • tr. sensitifs à tous les modes ;
    • tr. sphinctériens.
  • peut succéder à une p. spasmodique en extension ;
  • se voit en cas de lésion médullaire grave ;
  • perte de la motricité des mem. inf. (fixés en triple retrait)
  • ré. O-T abolis ;
  • signe de Babinski bilatéral.

 

Les paralysies périphériques

Paralysies périphériques Syn. de la corne antérieure Syndromes radiculaires
Troubles moteurs
  • discrets, à type de parésie, car chaque muscle est innervé par +ieurs racines sauf les muscle caractéristiques de Shliack :
    • mem. sup : deltoïde (C5), biceps (C6), triceps et éminence thénar (C7), ém. hypothénar (C8).
    • mem. inf : quadriceps (L3), jambier antérieur (L4), extenseur propre du gros orteil (L5), péronier (S1).
tr. des ré O-T selon la racine atteinte.
Troubles sensitifs
  • Subjectifs : à type de douleurs ou de paresthésie
  • Objectifs : anesthésie complète (tous les modes de sensibilité)
troubles objectifs absents

– Très important ; dominés par les :

* tr. objectifs : douleur de trajet caractéristique provoquée ou ↑ par : la toux, la défécation, élongation de la racine (m. de Lasègue(1)).

-tr. sensitifs objectifs absents

(1) en décubitus dorsal : flexion du membre inférieur étendu dur le bassin.

syndrome mono-radiculaire pluri-radiculaire (de la queue de cheval) (1) radiculaire diffus (polyradiculonévrite)
siège ex: sciatique L5 ou S1 par hernie discale. au dessous du cône terminal (racines sacrées ++)
anomalies
  • tr. sensitifs :

douleur : surtt au début ;

anesthésie en selle : région périnéale et organes génitaux externes.

  • *tr. moteurs :

paralysie flasque du territoire des racines sacrées : muscles fessiers, ischio-jambiers, triceps suraux.

ré. achilléen aboli.

  • tr. génito-urinaires :

impuissance ;

incontinence ;

rétention et perte du besoin d’uriner.

  • tr. moteurs :

– paralysies flasques + ou – intenses symétriques + paralysie des nerfs crâniens ;

  • tr. sensitifs : paresthésies ;
  • ré. O-T abolis
  • anomalies du LCR : dissociation albumino- cytologique (alb ↑ et cyto normale).

(1) à ≠ du syn. du cône terminale où on retrouve un signe de Babinski bilatéral.

4

Les syndromes plexiques (ex : le plexus brachial ++)
atteinte globale atteinte partielle

supérieure (C5-C6)

type Duchenne-Erb

moyenne (C7)

type Remak

inférieure (C8-D1)

type Klumpke

territoire paralysé paralysie totale et anesthésie du membre supérieur. racine du membre sup.

extension du

coude, du poignet et des doigts

muscles des

des doigts et du pouce

syndromes tronculaires
nerf radial n. cubital n. médian n. grand dentelé n. sciatique poplité externe n. phrénique atteinte diffuse
l’atteinte polynévrite multinévrite
manifestation

la main tombante (en fléau):

flex. + pronation

main en griffe: flex. des 2 derniers doigts. m1 en simiesque: plate par amyotrophie de l’éminence thénar. scapula alata: décollement + bascule de l’omoplate en dehors

pied tombant

steppage(1)

paralysie de

l’hémidiaphragme

– syn. moteur et sensitif bilatéral et symétrique ;

siège distal ;

paresthésie + hypoesthésie tactile en« gant » ou en

« chaussette ».

asymétrique

(1) la pointe du pied bute contre le sol à la démarche ou à la montée des escaliers (atteinte de la loge antéro-externe de la jambe).

troubles moteurs d’origines musculaires myopathie (atteinte primitive du muscle) myasthénie (atteinte de la jonction neuro-musculaire)
  • paralysies progressive prédominant aux racines des membres ;
  • atrophie musculaire, parfois pseudo-hypertrophie ;
  • absence de fasciculations ;
  • absence de trouble sensitifs ;
  • ré. O-T peuvent être conservés ;
  • abolition du ré. idio-musculaire.
  • fatigabilité à l’effort répété qui régresse au repos ou après injection de prostigmine ;
  • porte essentiellement :

5

By K. Mohamed bon courage

Chess Bot