Résumé 10 pages

Tumeurs épithéliales

C’est une tumeur dévlpée à partir d’un épithélium, 3 types :

  • Malpighiens ou épidermoïde : peut être cutané (épiderme) ou des muqueuse (du TD ou app génital : bouche, pharynx, œsophage, canal anal, exocol utérin).
  • Urothélial ou paramalpighien ou transitionnel : muqueuses des voies excrétrices, vessie, uretère, bassinet, calices.
  • Glandulaire : organes creux ou plein.

I)Tumeurs Epithéliales malpighiennes :

1)Bénignes :

Papillomes Condylomes
généralités Cutané (verrue vulgaire) ou muqueuse, souvent d’origine virale (HPV), peut être paramalighienne. Muqueuses du vagin, vulve, ano- rectale, exocol utérin+++ et rare pharyngo-laryngé. Liée à l’HPV et se

transmet sexuellement.

Macro Végétante, exophytique, framboisé sur les muqueuses, en saillie sur le plan du revêtement malpighien d’origine. Peut être :

Acuminés : (en choufleur ou crête de coq) anorectal+++, avec épaississement du chorion sous jacent.

Plans : col utérin.

Micro Hyperpapillomatose : crêtes et papilles dermiques allongées. Hyperacanthose : épaississement du corps muqueux de malpighi (la couche épineuse).

Hyperkératose : kératinisation excessive, épaississement de la couche cornée.

Prolifération bénigne des C malpighiennes.

Signes d’infection virale HPV.

2)Carcinome in situ ou intra-épithélial :

Prolifération localisée à l’épithélium, limitée par mbr basale, s’observe au niv de la peau (maladie de Bowen) ou le col utérin, mais aussi au niv des muqueuses malpighienne (lèvre, bouche, larynx, bronche, peau et muqueuse génitale) et paramapighiennes (vessie). Sont totalement guéris par exérèse chirurgicale.

3)Carcinomes des revetements malpighiens (tumeurs malignes) :

La différenciation : la présence de ponts d’union entre les C permet de reconnaître les carcinomes épidermoïdes différenciés. La maturation : dépend de la présence et la qualité de la kératine, un carcinome épidermoïde est mature lorsqu’il est kératinisant.

a)Carcinome cutanés : très frq, le dc est précoce (lésion visible, prélèvement facile), parmi les lésions précancéreuses : kératose solaire ou sénile, radiodermite, cicatrice de brûlure, ulcères cutanés, prédisposition génétique (xeroderma pigemtosum). Les facteurs de risques : exposition prolongée au soleil surtout les blancs. Il y a 2 types de carcinome cutané: carcinome basocellulaire dont la prolifération est local et ressemblant aux C basales de l’épiderme et ne donne jamais de métastase, et les carcinome spino-cellualire ou épidermïde qui reproduit la couche des C épineuses avec une extension locale puis métastase.

b)Carcinome des muqueuses : les facteurs de risques : tabac (bronches), tabacs avec alcool (ORL, œsophage) et infection HPV (col, anis). C’est tumeur ulcérée, végétante, infiltrante dont l’aspect histologique est identique à celui des carcinomes spino-Caire et donne des métastases (GGaire+++).

II)Tumeurs Epithéliales Urotheliales :

Les TB : sont rares, papillome à cellules transitionnelles de Mostofi et papillome inversé (le dvlpmnt est endophytique au niv du chorion).

Les TM : sont les carcinomes urothelilaes de forme papillaire (les plus frq) sont des tumeurs exophytique (bourgeonnantes) avec récidivité frq sous forme peu ou très agressive. Les papille sont à axe conjonctivo-vasculaire étroit revêtu d’un épithélium transitionnel comprenant plus de 7 couches Caire avec atypies nucléaires et mitoses. Les carcinomes urotheliales non papillaires invasifs sont ulcéro-infiltrants souvent agressifs et proviennent de lésion planes de carcinome in situ (CIS).

III)Tumeurs Epithéliales Glandulaires :

Intéressent les organes creux (TD, voies biliaire et pancréatique, endocol et endomètre, muqueuses bronchiques..), les parenchyme de type exocrine (sein, prostate, ovaires, pancréas exo, foie, G salivaires et sudorales, rein…) et de type endocrine (thyroïde, parathyroïde, pancréas endo, hypophyse, surrénale, foie, muqueuse bronchique, ovaires…). Peuvent être TB (adénomes) ou TM (adénocarcinomes), ces dernier peuvent être différencié ou pas (dans ce cas on utilise des colorant des l’IHC pour les reconnaître) et peuvent être métaplasiques.

1)Tumeurs des organes creux ou des muqueuses glandulaire :

Adénome : masse saillante à la surface des muqueuses, le siège le + frq est recto-sigmoide. 04 types : Tubuleux (prolifération proche des glandes de Liberkühn) – Villeux (fines digitation, papille à axes conjonctifs grêles) – Tubulo-veilleux (associant les 2) – festonné (épithélium dentelé).

Adénocarcinome : est une masse souvent bien différenciée de type intestinal (Liberkhunien), ulcéro-bougeonnante et infiltrante d’aspect gélatineux en cas de forte sécrétion de mucus (carcinome mucineux ou colloïde muqueux), microscopie. Siège le + frq est rectocolique ou recto-sigmoide chez l’adulte (60-65ans). La grande majorité des ADK colique dérive d’un polype adénomateux.

*La polypose adénomateuse colique familiale : adénomatose caractérisée par le dvlpmnt progressif de très nombreux adénomes rectocolique avec une évolution inéluctable vers des adénocarcinomes colique.

2)Tumeurs des parenchymes glandulaires exocrines :

TB : unique arrondie encapsulée homogène peuvent être kystiques.

TM : unique ou multiples irrégulière mal limitées (étoilée) dure ferme (sauf en cas de nécrose) nodulaire avec des remaniement nécrotique. Il y a une forme particulière « Squirrhe » par sa dureté et son caractère rétractile avec des travées fibreuses.

*Adénofibrome du sein (TB) : chez les F jeunes, tumeur arrondie ferme et mobile, formée d’une composante épithéliale avec des canaux galactophores et double assise Caire (cylindrique et myoépithéliale) et une composante mésenchymateuse (hyperplasie du tissu conjonctif palléal).

*Adénocarcinome du sein (TM) : chez les F âgées (+50ans), parmi les facteurs de risque la longue exposition aux œstrogène exogènes ou endogène (intervalle long entre la puberté et la ménopause). Tumeur ferme mal limitée adhérente avec rétraction du mamelon, prolifération +/- bien différenciée s/f canalaire infiltrant+++ (structure canalaire) ou lobulaire.

*Maladie de paget du mamelon : carcinome mammaire, le mamelon est rouge avec prurit et parfois ulcération, l’épiderme du mamelon est infiltré par des grandes C malignes à cyto claire.

3)Tumeurs des parenchymes glandulaires endocrines :

Se caractérise par la présence de grains neurosécrétoires intracyto de nature neuropeptidique et polypeptidique est mise en évidence par : coloration (argentique = grimélius), IHC (chromogranine, synaprophysine, NSE définissent le caractère neuroendocrine), ME.

Ces adénomes sont s/f une masse unique ou multiple de coloration jaunâtre et peut être des lobules de C monotones séparées par des sinusoïde. Peuvent être secrétant ou non sécrétant et sont plus souvent bien différenciées, le dc de certitude est l’histologie (biopsie). La présence de métastase signe la malignité.

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