Résumé Bouzouaoui Serine 2016-2017

LE SYSTEME NERVEUX

-Le système nerveux est l’ensemble des structures qui assurent : la réception, l’intégration, la transformation, la transmission des informations provenant de l’organisme et de son environnement. Il assure ainsi la régulation des principales fonctions de l’organisme et assume le rôle primordial de la vie.

-Le système nerveux comprend deux parties : une partie intégratrice, le système nerveux central et une partie réceptrice et effectrice, le système nerveux périphérique.

-LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL représente le centre où s‘élaborent, s’intègrent et se coordonnent les influx

nerveux. Il comprend l’encéphale et la moelle spinale.

1-L’ENCEPHALE : situé dans la cavité crânienne, au-dessus du Foramen magnum qui le sépare du système nerveux centrale intrarachidien (moelle spinale). Sa liaison avec la périphérie se fait par les nerfs crâniens.

-L’encéphale comprend quatre parties, le cerveau, le diencéphale, le tronc cérébral et le cervelet.

  1. Le cerveau (télencéphale) : la partie la plus volumineuse de l’encéphale, c’est est un organe d’une complexité structurale et fonctionnelle jamais égalée. Composé de deux hémisphères, droit et gauche.
  2. Le diencéphale : prolonge en avant le mésencéphale et unit les deux hémisphères cérébraux par sa position au milieu du télencéphale. Il est situé au-dessous du tronc cérébral. Il est creusé d’une cavité aplatie et sagittale appelée : troisième ventricule.Le diencéphale représente un centre sécrétoire hormonal et un carrefour des voies végétatives.
  3. Le tronc cérébral : Voie de passage des tractus et faisceaux nerveux, le tronc cérébral contient tous les noyaux des nerfs crâniens (sauf les deux premiers) et une formation réticulaire importante. Il comprend de bas en haut trois parties : le mésencéphale, le pont et le bulbe (moelle allongée).
  4. Le cervelet : situé en au-dessous du cerveau et en arrière d tronc encéphalique auquel il est lié par les pédoncules cérébelleux.

2-LA MOELLE SPINALE : située dans le canal rachidien ou vertébral. Sa liaison avec la périphérie se fait par les nerfs rachidiens.

-Tout le système nerveux central, la portion intracrânienne des nerfs crâniens, et les racines des nerfs rachidiens, sont entourés par des membranes : les méninges. Les méninges ont un rôle protecteur et nourricier, et sont au nombre de trois couches, superposées :

1-La dure-mère : périphérique. Membrane fibreuse résistante.

Dure-mère

crânienne

– Intimement fixée aux os du crâne.
Dure-mère

rachidienne

S2, en formant le cul de sac dural.

2-L’arachnoïde : couche intermédiaire, liée à la pie mère par les ligament dentelé1. L’espace virtuel entre la dure mère et l’arachnoïde est appelé : espace subdural.

3-La pie-mère : enveloppe la plus interne, molle, vasculaire et nourricière qui recouvre les structures nerveuses. Elle est séparée de l’arachnoïde par l’espace sub-arachnoïdien, ou circule le LCR.

1 Selon Slamena un ligament dentelé relie pie et dure mère (donc la moelle à la dure mère).

LA MOELLE SPINALE

1-GENERALITES

-La moelle épinière est une longue tige cylindrique blanchâtre, de consistance molle aplatie dans le sens antéro postérieur.

1-Situation :

-Entourée de méninges, elle est située au centre du canal vertébral dont elle suit les courbures. Elle n’est donc pas tout à fait rectiligne, et présente à décrire :

• Deux concavités postérieures cervicale et lombaire (des lodoses).

• Une convexité postérieure thoracique : la cyphose dorsale.

-Son extrémité crâniale fait suite à la moelle allongée (bulbe rachidien) au niveau du bord supérieur de l’atlas (1ère vertèbre cervicale C1).

-Son extrémité caudale conique (ou cône médullaire), est situé en regard de la 2ème vertèbre lombaire L2 (75% des cas), mais elle se prolonge par un filament conjonctif, le filum terminal, long de 20 à 25 cm. Il présente deux parties :

• La partie piale : recouverte de la pie-mère, située entre les nerfs de la queue de cheval (la queue de cheval est représentée par les racines rachidiennes lombo-sacrées qui descendent verticalement SAUF la première racine lombaire L1) –Parfois une hyper flexion du filum peut causer la rupture de la moelle et donc une paralysie.

• La partie durale : recouverte de la dure-mère spinale. Elle est fixée sur la base du coccyx (ligament coccygien)

-La moelle spinale est maintenue en place du centre du canal vertébral, par le filum terminal et les ligaments dentelés. Et par sa continuité avec la moelle allongée.

2-Dimensions :

    • Longueur : 45 cm.
    • Poids : 30 g.
    • Diamètre transversal : 10 mm, atteint 14 mm au niveau de ses deux ronflements (intumescences). Elle est beaucoup plus large transversalement que d’avant en arrière

2-CONFIGURATION EXTERNE

-Ses faces sont parcourues par des sillons et fissures longitudinales.

1-La face antérieure :

    • La fissure médiane antérieure sur la ligne médiane, elle est large et profonde, mais n’atteint pas la substance grise.
    • Ces fissures divisent la moelle sur sa face externe en cordons.

La face postérieure :

    • Le sillon médian postérieur : superficiel, peu profond.
    • Les sillons postéro-latéraux de part et d’autre du sillon médian postérieur, où aboutissent les racines postérieures.
    • Dans la région cervicale (moelle cervicale + bulbe rachidien), un sillon intermédiaire postérieur se trouve entre le sillon médian postérieur et un sillon postéro-latéral.

-Elle présente à décrire deux ronflements (intumescences) :

    • Cervical (C4 à T1)
    • Lombaire (T10 à L1) : il est en rapport avec les racines rachidiennes à l’origine des plexus destinés au membre pelvien inférieur.

3-SEGMENTATION DE LA MOELLE SPINALE

-La moelle épinière présente 31 segments, correspondant chacun à une paire de nerfs spinaux.

L’on distingue :

    • Huit segments cervicaux.
    • Douze segments thoraciques.
    • Cinq segments lobaires.
    • Cinq segments sacrés.
    • Un segment coccygien.

-31 segments impliquent donc : 31 paires rachidiennes, de la même manière : 8 paires cervicales, 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées et 1 coccygienne.

• Les 7 premières racines rachidiennes, sortent au-dessus des vertèbres cervicales correspondantes (C1 à C7)

• La 8ème racine rachidienne (la dernière racine cervicale) nait au-dessous de la vertèbre C7 = au-dessus de T1 (il existe 8 racines cervicales mais 7 vertèbres cervicales)

-Les racines rachidiennes présentent une disposition horizontale au niveau cervical. Elles deviennent obliques au niveau thoracique. Et à partir de la vertèbre lombaire, elles vont s’incliner jusqu’à devenir verticales à partir de L2.

-Le segment médullaire associé à sa paire de nerfs rachidiens forment ce qu’on appelle un « myélomère ».

-Les nerfs rachidiens :

-Le nerf rachidien est un nerf mixte (sensitivomoteur) formé par la réunion de deux racines :

  1. Une racine postérieure sensitive : formée par un neurone sensitif (l’esthésioneur). Elle présente un ganglion rachidien qui renferme le corps cellulaire de ce neurone qui est une cellule en T, dont la dendrite longue se dirige vers la périphérie et l’axone court se dirige vers la moelle.
  2. Une racine antérieure motrice : formée par un neurone moteur (le Dynamoneur) : son corps cellulaire est situé au niveau de la corne antérieure, présente un dendrite court reste au niveau de la moelle et un axone long se dirige vers la périphérie en empruntant cette racine.

-Les neurones sensitif et moteur s’articulent au niveau de la moelle soit directement ou parfois, par l’intermédiaire d’un interneurone (neurone connecteur, intermédiaire ou modérateur) appelé : Zygoneur.

4-STRUCTURE INTERNE

1-Le canal central :

-Anciennement appelé canal de l’épendyme, ce canal, habituellement virtuel, peut se remplir de liquide (LCR) dans

des conditions pathologiques.

2-Substance grise :

-La substance grise est centrale, entourée de substance blanche. Elle est faite de corps cellulaires et leurs dendrites, d’interneurones et de cellules gliales.

Sur une coupe transversale, la substance grise prend la forme d’un papillon (ou d’un H), dont les parties latérales appelées « bras », sont en forme d’un croissant à concavité latérale.

-Ces 2 bras sont reliés au centre par une région appelée « commissure », Cette dernière est centrée par le canal épendymaire qui la divise en 2 parties : commissure grise antérieure et postérieure

-Elle est formée par deux colonnes antérieures, deux colonnes postérieures, unies par une colonne intermédiaire (au segment thoracique uniquement).

-Au niveau de chaque segment spinal, les colonnes forment :

  1. Les cornes antérieures : Plus massives avec un bord dentelé, correspondant à l’émergence des neurofibres motrices. Elles sont somato-motrices, avec 02 parties : tête (somato-motrice) et base (viscéro-motrice).
  2. Les cornes postérieures : Plus étroites et piriformes, avec 03 parties : tête, col et base. Elles sont somato- sensitives. Exceptionnellement, au segment thoracique (entre T1 à L3) uniquement on retrouve :
  3. Les cornes latérales : elles unissent les bases des cornes antérieures et postérieures, et sont donc végétatives (viscéro-motrices et viscéro-sensitives).

a-Organisation fonctionnelle de la substance grise :

-Les amas des corps cellulaires sont organisés en noyaux spinaux ou en lames spinales.

Les noyaux spinaux : regroupent des péricaryons de morphologie et de fonction semblables. Ils s’étendent longitudinalement sur plusieurs segments spinaux. Leur développement dépend des différents étages de la moelle.

La corne Postérieure
Partie Noyaux Centres fonctionnels
Tête .

.

Noyau marginal

Noyau propre (la plus grande partie)

Somatosensitif Extéroceptif
Col . Noyau propre (une petite partie) Proprioceptif
Base .

.

.

Noyau de Betcherew – latéral

Noyau thoracique de Clarke – médial

Noyaux viscéro-sensitifs

Viscérosensitif

-Zoom sur les centres sensitifs dans la corne postérieure :

Groupe Noyaux Destiné au(x)
Latéral x3 Noyau antéro-latéral Membres supérieurs

inférieurs

Muscles proximaux
Noyau postéro-latéral Muscles intermédiaires
Noyau rétro-postéro -latéral Muscles distaux
Médial x2 Noyau antéro médial Muscles axiaux (= Tronc,

tête, cou)

Muscles fléchisseurs
Noyau postéro-médial Muscles extenseurs
Central Noyau phrénique

(Renflement de la région cervicale)

Diaphragme
Le noyau lombo-sacral

(Renflement de la région lombaire)

Muscles du périnée
Corne latérale viscérale
– Noyau intermédio-médial
– Noyau intermédio-latéral.

2-Les lames spinales : la substance grise est divisée sur toute la hauteur de la moelle spinale en lames spinales, qui correspondent assez étroitement aux noyaux spinaux.

Lame Correspond à/au
Corne antérieure I Noyau marginal (couche zonale de Waldeyer)
II et III La substance gélatineuse de Rolando
IV Noyau propre (la plus grande partie)
V Noyau propre (une petite partie)
Base VI
  • Le noyau de Betcherew – latéral
  • Le noyau thoracique de Clarke – médial
Corne

latérale

VII
  • Noyau intermédio- latéral
  • Noyau intermédio-médial
Corne antérieure VIII
  • Noyau antéro-médial
  • Noyau postéro-médial.
IX
  • Noyau postéro-latéral
  • Noyau antéro-latéral
  • Noyau rétro-postéro-latéral
  • Noyau phrénique.
Commissure X – La substance gélatineuse centrale.

3-Substance blanche :

-Située autour de la grise et formée de neurofibres (longs axones) myélinisées et non myélinisées, regroupés en faisceaux formant des cordons pairs : cordons antérieurs, latéraux et postérieurs.

1-Le cordon postérieur : compris entre une corne postérieure de la substance grise (ou un sillon postéro- latéral) en dehors et le sillon médian postérieur en dedans. Les deux cordons postérieurs sont séparés par le septum médian.

-Au niveau du bulbe et la moelle cervicale, chaque cordon postérieur peut être subdivisé en 2 demi-cordons par le sillon paramédian postérieur

      • Cordon gracile (Goll) : médial, pour le membre inférieur.
      • Cordon cunéiforme (Burdach) : latéral, pour le membre supérieur

2-Le cordon antérieur : compris entre la fissure médiane antérieure et une corne antérieure (ou sillon antéro- latéral). Les 02 cordons antérieurs communiquent entre eux par une lame transversale de substance blanche appelée la commissure blanche.

3-Le cordon latéral : compris entre une corne antérieure et une corne postérieure, et limité par les sillons antéro-latéral et postéro-latéral.

4-Les variations régionales :

• La substance blanche est plus importante dans la partie supérieure de la moelle en raison de l’augmentation du nombre des neurofibres motrices et sensitives provenant des membres.

• Au niveau des intumescences qui sont en rapport avec les membres, les cornes antérieures sont encore plus volumineuses.

5-VASCULARISATION

1-Les artères :

-La moelle spinale est irriguée par deux systèmes artériels :

1-L’artère spinale antérieure :

-Pour la substance GRISE.

-Elle nait de l’artère vertébrale et chemine dans la fissure médiane antérieure. (En vérité ce sont deux artères spinales antérieures qui s’anastomosent dès le début de la moelle spinale – en avant, pour former une seule artère spinale antérieure).

2-Les artères spinales postérieures :

-Pour la substance BLANCHE.

-Au nombre de deux : Droite et Gauche. Elles sont courtes et moins volumineuses, naissent de la face postérieure des artères vertébrales, et descendent le long de la face postéro- latérale de la moelle cheminant dans les fissures collatérales droite et gauche postérieure.

-Les deux artères vertébrales droites et gauches, naissent des artères subclavières gauche et droite respectivement, montent derrière le rachis et traversent le foramen magnum puis fusionnent en donnant le tronc basilaire en avant de la moelle cervicale. (Elles donnent les artères spinales antérieures avant de s’anastomoser)

3-Les artères rachidiennes ou spinales :

-Pour la substance BLANCHE.

-Elles proviennent des artères segmentaires (selon l’étage médullaire, Thorax : artères intercostales postérieures – Abdomen : artères lombaires).

-Les artères spinales cheminent dans les nerfs rachidiens, et se divisent en deux branches : les artères radiculaires antérieure et postérieure, qui suivent les racines spinales antérieure et postérieure et les irrigue.

→ Les artères médullaires segmentaires :

-Ce sont en fait de volumineuses branches des artères rachidiennes (spinales).

-Donc certaines des artères spinales donnent les artères médullaires segmentaires qui rejoignent les vaisseaux longitudinaux (artère spinale antérieure et artères spinales postérieures) à la surface de la moelle pour former les cercles péri-médullaires

-Elles irriguent la plus grande partie de la moelle spinale, et sont plus développées au niveau des intumescences cervicales et lombaires.

2-Les veines :

    • Les veines sont plus nombreuses que les artères et plus volumineuses.
    • Des veines médullaires satellites des artères ci-dessus, qui se drainent dans : Le riche plexus veineux extradural (dans l’espace épidural = péridural).

3-Les lymphatiques : Il n’y pas de drainage lymphatique dans la moelle épinière.

6-ANATOMIE FONCTIONNELLE DE LA MOELLE EPINIERE

1-Voies ascendantes de la sensibilité2 :

a-Les voies extéroceptives :

-La sensibilité extéroceptive ou superficielle : regroupe les informations venant de la peau et en particulier la douleur (tact fin épi critique, tact protopathique, et la sensibilité thermo-algésique)

Tact grossier protopathique nociceptif La sensibilité thermo-algésique
La voie spino-thalamique VENTRALE La voie spino-thalamique DORSALE
Origine Téguments (stimulus cutané)
Trajet 1. L’influx nerveux arrive jusqu’à la tête de la corne postérieure par l’esthésioneur.
2. Depuis la tête de la corne dorsale, un autre neurone prend le relais et décusse (passant par la commissure grise antérieure) pour atteindre le cordon antéro latéral

controlatéral,

EN AVANT, EN ARRIERE,
Ou il cheminera jusqu’à atteindre le Thalamus.
3. Au niveau du thalamus, un troisième et dernier neurone prend le relais, et achemine

l’influx nerveux vers le cortex cérébral.

Tact fin épicritique
Voie dorsale – Lemniscale – Faisceaux de Goll et Burdach
Origine Téguments (stimulus cutané)
Trajet
  1. L’influx nerveux arrive jusqu’à la moelle par l’esthésioneur.

Mais, contrairement aux voies précédentes, il ne passera pas à travers la corne postérieure,

  1. Il va directement aller aux cordons postérieurs (cordons gracile et cunéiforme), ou il remontera le long la moelle dans un trajet ipsilatéral sans décusser et d’un seul jet, jusqu’à atteindre le bulbe (noyaux gracile et cunéiforme).
  2. Au niveau du bulbe rachidien, il fera suite à un deuxième neurone qui va décusser juste au-dessus des noyaux gracile et cunéiforme, et continuer son trajet (qui à présent, suite à la décussation se dit « controlatéral ») vers le thalamus.
  3. Au niveau du thalamus, un troisième et dernier neurone prend le relais, et achemine

l’influx nerveux vers le cortex cérébral.

Cette voie est plus rapide du fait de l’absence du relais au niveau médullaire.

-Toute voie qui passe par le thalamus et se projette sur le cortex cérébral fait partie de la somesthésie consciente.

-2 Pour les schémas, consultez mon cours de physiologie « Fonctions de conduction de moelle épinière ».

b-Les voies proprioceptives :

-La sensibilité proprioceptive ou profonde, regroupe les informations venant des muscles, des articulations, des tendons (ces informations renseignent sur la position des membres : consciente, et sur le tonus des muscles et du tronc : inconsciente).

Sensibilité proprioceptive inconsciente
Faisceaux spinocérébelleux
Postérieur – Direct – de Felsching Antérieur – Croisé – de Gowers
1. L’influx nerveux arrive des membres inférieurs et du tronc, jusqu’au Col ? de

la corne postérieure par l’esthésioneur.

1. L’influx nerveux arrive des membres supérieurs jusqu’au Col de la corne

postérieure par l’esthésioneur.

2. Depuis le col de la corne dorsale, un autre neurone prend le relais, et chemine dans la partie dorsale du cordon latéral du même côté sans décusser. (Cordon dorsolatéral

ipsilatéral)

2. Depuis le col de la corne dorsale, un autre neurone prend le relais, et décusse pour cheminer dans la partie antérieure du cordon latéral du côté controlatéral. (Cordon antérolatéral controlatéral)
Terminaison 3. Il parcourt le pédoncule cérébelleux

inférieur pour atteindre le cervelet.

3. Il parcourt le pédoncule cérébelleux

supérieur pour atteindre le cervelet.

-Toute voie qui s’arrête au niveau du cervelet fait partie des voies de la somesthésie inconsciente.

-Sensibilité proprioceptive consciente: Elle présente le même trajet que celui de la voie du tact fin épicritique, se projette sur le cortex cérébral.

c-Les voies intéroceptives :

-La sensibilité intéroceptive : véhicule toutes les informations issues des viscères.

-Elle est très peu connue, néanmoins, l’on admet qu’elle suit le même trajet que la voie spino-thalamique dorsal (extéroceptive thermo-algésique).

-Ceci explique la relation entre la sensibilité somatique et viscérale : Une douleur viscérale (douleur au niveau du cœur…) pourrait être accompagnée d’une douleur somatique (douleur au niveau du membre supérieur gauche) .

2-Voies descendantes de la motricité :

a-Voie pyramidale :

Faisceau Cortico-Spinal
Les gros neurones qui partent du gyrus frontal ascendant ou Gyrus préfrontal : cortex moteur primaire, sont appelés neurones pyramidaux et constituent la voie motrice principale soit les tractus cortico-spinaux ou pyramidaux qui

partent jusqu’à la moelle pour les membres supérieurs, membres inférieurs, et tronc.

Origine Cellules de Betz – pyramidales – au niveau de la couche V du

cortex moteur primaire.

Trajet . Les axones passent par la capsule interne (entre les noyaux gris centraux : Thalamus et Noyau lenticulaire)

. Traversent le mésencéphale (partie antérieure des pédoncules cérébraux) et le pont puis le bulbe.

. Se réunissent pour former un faisceau dense au niveau du bulbe qui prend l’allure d’une pyramide d’où son nom faisceau pyramidal.

. A la jonction entre le bulbe et la moelle épinière 85 à 90% des fibres nerveuses du faisceau pyramidal vont croiser la ligne médiane (décussation pyramidale), pour aller dans la colonne latérale de la moelle épinière et former le faisceau cortico-spinal (Pyramidal) latéral.

. Il se termine au niveau de la tête de la corne antérieure où se trouvent les motoneurones alpha.

. Les 10% de fibres qui ne croisent pas la ligne médiane au niveau du bulbe forme le faisceau cortico-spinal (Pyramidal) direct, il descend du côté ipsilatéral dans la colonne antérieure de la moelle épinière, pour se terminer dans la corne antérieure pour s’articuler avec les motoneurones alpha.

Faisceau Cortico-Nucléaire:

-Destiné à la face

-Suit le même trajet que la voie cortico-spinale sauf qu’il ne va pas vers la moelle mais vers les

noyaux des nerfs crâniens au niveau du tronc cérébral.

b-Voie extrapyramidale :

Regroupe les voies descendantes du tronc cérébral. Elle est responsable des mouvements semi-volontaires ou automatiques. (Consulter les cours de physio).

 

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