Résumé Nazih 2016-2017

Oreille – Généralités :

A/ Généralités-rappel

I/Définition :

    • Organe des sens secondaire, audio-vestibulaire.
      • La perception des sons : phonorécepteur, extérorécepteur, transmet mécaniquement et traduit en influx nerveux les vibrations de l’air ambiant.
      • le maintien de l’équilibre : statorécepteur, intérocepteur, enregistre les variations de l’accélération.

II/Rappel anatomique :

III/Développement embryologique :

    • L’ébauche embryonnaire de l’oreille est d’origine épiblastique : évolution en 3 stades :
      • Placode auditive, 3e semaine du DE : épaississement épiblastique la placode auditive.
      • Fossette auditive : invagination de la placode.
      • Vésicule auditive otocyste : la fossette se détache de l’épiblaste et s’isole dans le mésenchyme sous-jacent où elle devient vésicule auditive otocyste.
    • 2 amas de neuroblastes apparaissent dans la région inféro-inetrne de l’otocyste : ganglions de Corti et de Scarpa. (OSEF)
      • Le conduit auditif externe se forme à partir de la première poche branchiale ectoblastique, Il s’enfonce en entonnoir jusqu’au revêtement entoblastique du récessus tympanique.

    • L’oreille moyenne dérive de la première poche entoblastique : diverticule dont l’extrémité s’élargit pour former la caisse du tympan, et la partie proximale donne la trompe d’eustache.

Division de l’otocyste : 5e semaine du DE

    • Dorsale : utricule, canaux semi-circulaires et canal endolymphatique
    • Ventrale : saccule et canal cochléaire.
      • L’ensemble de ces formations constitue le labyrinthe membraneux.
      • A la 6e semaine du DE : de l’ébauche urticulaire (dorsale) se mettent en places les canaux semi- circulaires. De l’ébauche sacculaire (ventral) prend naissance le canal cochléaire qui donnera par différenciation l’épithélium de CORTI.

IV/Histologie des tuniques de l’oreille :

a-Oreille externe :

-Pavillon :

    • squelette de cartilage élastique recouvert par le derme cutané (tissu adipeux au niveau du lobule richement vascularisé).
    • Epithélium : pavimenteux stratifié kératinisé.
    • Annexes de cet épithélium : follicules pileux et nombreuses glandes sébacées

-Conduit auditif externe :

    • -1/3 externe : paroi cartilagineuse, tégument épais riche en poils renferme des glandes sébacées et des glandes sudoripares : les glandes cérumineuses secrétant le cérumen (peut obstruer le canal).
    • 2/3 internes : tégument fins dépourvu de poils et de glandes repose directement sur la surface osseuse du conduit.

b-Oreille moyenne :

    • Caisse du tympan : cavité remplie d’air.
    • L’oreille moyenne est tapissée par un épithélium cubique ou cylindrique simple,
    • La trompe d’Eustache est tapissée par un épithélium de type respiratoire cylindrique pseudo- stratifié cilié.

-Tympan :

    • C’est une membrane fibreuse épaisse et résistante ;
      • 3 osselets : marteau, enclume, et l’étrier.
      • 2 muscles striés involontaires : tenseur du tympan (muscle du marteau) et muscle stapédien.
      • Leur rôle : transformer les ondes acoustiques en ondes vibratoires.
    • La caisse du tympan communique avec l’oreille interne par 2 orifices fermés par de fines membranes conjonctives :
    • La fenêtre ovale s’ouvre dans la rampe vestibulaire de la cochlée.
    • La fenêtre ronde s’ouvre dans la rampe tympanique de la cochlée.
    • Ces 2 orifices jouent un rôle important dans le processus de transformation des vibrations acoustiques en vibrations mécaniques qui seront transmises dans l’oreille interne.

c-Oreille interne :

    • Labyrinthe membraneux comprend trois parties :
      • Le vestibule membraneux : utricule saccule (reliés par le canal endolymphatique)
      • Les canaux semi-circulaires : supérieur, postérieur et horizontal.
      • Le limaçon membraneux : relié au saccule par le canal de HENSEN ou canalis reuniens.

    • Le labyrinthe membraneux est situé dans le labyrinthe osseux et renferme l’endolymphe (liquide riche en K+, pauvre en Na+).
    • Il est Séparé de la paroi osseuse par les espaces périlymphatiques : liquide riche en Na+ et pauvre en K+
      • Vestibule : lié l’équilibration.
      • Cochlée : liée à l’audition.
      • Toute l’oreille interne est revêtue par un épithélium pavimenteux simple ou cubique, sauf au niveau des récepteurs neurosensoriels tels que les macules au niveau de l’utricule et du saccule, l’organe de Corti, au niveau de la cochlée.

IV/Innervation :

    • Les fibres afférentes des récepteurs vestibulaire et cochléaire ont leur corps cellulaire respectivement dans les ganglion vestibulaires de Scarpa et de Corti.
    • Les axones forment le nerf auditif, le premier relais se fait dans les noyaux vestibulaires bulbaires.

Sources : Diapositive de l’enseignant.

Oreille – équilibration :

 

Définition et situation :

    • Organe des sens secondaire (statorécepteur).
    • Situé dans vestibule membraneux lui-même contenue dans le vestibule osseux.

I/Organisation générale :

A – Vestibule : composé de deux vésicules l’Utricule et le saccule réunis par deux canaux qui forment le canal endolymphatique qui se termine par un cul-de-sac au niveau de la dure-mère du rocher.

    • Chaque vésicule est porteuse d’un épithélium sensoriel : Macules (taches) acoustiques.
    • La macule sacculaire est perpendiculaire à la macule utriculaire.

B – Canaux semi-circulaires : supérieur (frontal) postérieur (sagittal) et externe (horizontal) suivant les 3 plans de l’espace.

    • Chaque canal a une extrémité non-ampullaire et une extrémité ampullaire. Celle-ci, est le siège d’une différenciation épithéliale Crête acoustique. Elle est perpendiculaire à l’axe de l’ampoule.

DE => voir document des généralités

Etude histologique : 

-Le labyrinthe membraneux offre à décrire deux constituants principaux :

1 – Vestibule membraneux :

    • Epithélium : cubique ou aplati sauf au niveau des zones sensorielles (crête et macule).
    • Une lame conjonctivo-vasculaire : istiocytes, cellules pigmentaires, vaisseaux, fibres élastiques de collagène et nerveuses.

2 – les différenciations sensorielles :

II/Macule utriculaire et sacculaire : La macule acoustique possède trois sortes de constituants :

1 – Un épithélium sensoriel :

    • Épithélium sensoriel cylindrique unistratifié (pseudostratifié) : cellules sensorielles accessoires et cellules de soutien.
    • Membrane conjonctivo-vasculaire : capillaires sanguins et fibres nerveuses.
    • Membrane otolithique : représentée par la cuticule ; qui surmonte l’épithélium et flotte dans l’endolymphe. Elle est constituée de :
      • Une substance gélatineuse dense.
      • Elle est traversée par des canalicules logeant les poils des cellules ciliées accessoires.
      • Renferme des concrétions calcaires : otolithes.

3 – Au MO : on distingue entre la macule et la crête par l’absence d’otolithe au niveau de la crête.

a-Cellules sensorielles accessoires (cellules ciliées) :

MO :

    • Pôle apical : cuticule hérissée de poils.
    • Corps cellulaire : noyau, cytoplasme riche en chondriosomes.
    • Pôle basal : séparée de la vitrée par les pieds des cellules de soutien et par les terminaisons nerveuses.

*Cellules de type I :

      • En forme de vase.
      • Base arrondie à distance de la membrane basale, elle contient un noyau rond.
      • Terminaisons nerveuses en calice agranulaire.

*Cellules de type II :

      • Plus hautes.
      • Forme régulièrement cylindrique.
      • Terminaisons nerveuses en boutons granulaire ou agranulaire.
    • L’aspect granulaire ou agranulaire est lié à l’abondance des microvésicules synaptiques dans le neuroplasme des terminaisons nerveuses.

ME :

    • Cuticule : Apicale, granuleuse et dense (réseaux de microfilaments d’actine et de tropomyosine).
    • Stéréocils : Actine en continuité avec le réseau cuticulaire au nombre de 60 à 80 + un cil vibratile périphérique et asymétrique reposant sur un corpuscule basal
    • Matrice cytoplasmique : riche en organites surtout en chondriosomes dans les régions sous- cuticulaires supra-nucléaires et infra-nucléaires.
    • Bâtonnets synaptiques : zones synaptiques entre les zones de contigüité des cellules ciliées et les terminaisons nerveuses appliquées perpendiculairement à la membrane cellulaire et entourées d’une couronne de microvésicules.

Deux types de terminaisons nerveuses :

    • Terminaisons nerveuses en calice agranulaire autour des cellules ciliées de type I.
    • Terminaisons nerveuses en boutons granulaire ou agranulaire autour des cellules ciliées II.
    • L’aspect granulaire ou agranulaire est lié à l’abondance des microvésicules synaptiques.

Double innervation :

    • Fibres afférentes (agranulaires) : dendrites des neurones bipolaires du ganglion de SCARPA.
    • Fibres efférentes (granulaires) : d’origine bulbaire contrôlant l’appareil de l’équilibration.

Membrane otolithique :

    • C’est une substance fondamentale en réseaux fibrillaires, au-dessus de l’épithélium.
    • Elle contient des otolithes : formations cylindriques riches en carbonate de calcium.

b-Cellules de soutien :

    • Cellules polyédriques qui bercent les CSA.
    • Pôle apical : quelques microvillosités avec cuticule composée d’un réseau plus épais que celui des cellules sensorielles (zones très dense aux électrons).
    • Noyau basal.
    • Grains de sécrétion : synthèse des otolithes.

III/Crêtes acoustiques :

    • Même organisation que dans les macules.
    • Surmontées d’une formation située dans la lumière : cupule
    • Masse géliforme riche en glycosaminoglycannes.
    • Réseau fibrillaire.
    • Canalicules dans lesquels s’engagent les stéréocils des cellules sensorielles.7
    • Absence de concrétions calcaires au niveau de la cupule acoustique.
    • Coiffe gélatineuse obstrue transversalement la lumière des canaux semi circulaire.
    • Distribution des cellules sensorielles inhomogène dans les crêtes.
      • Cellules I : stéréocils plus longs à la base des crêtes
      • Cellules II : au sommet
      • Stimuli arrivent sur cellules I qui transmettent aux cellules II qui élaborent le message nerveux.

IV/ Cytophysiologie :

a-Cellules maculaires :

      • Accélérations linéaires.
      • La membrane otolithique, alourdie par les statoconies, possède une inertie qui, lors de l’accélération, entraîne un mouvement de cisaillement des stéréocils

1-Macule utriculaire :

      • Elle réagit aux accélérations dirigées dans un plan horizontal (pour un sujet maintenant sa tête verticale).

2-Macule sacculaire :

      • Elle est sensible aux accélérations linéaires verticales, y compris la pesanteur.

*En conclusion : Les deux macules stimulées simultanément renseignent sur la position de la tête dans l’espace.

b-Crêtes ampullaires :

    • Stimulées par les accélérations angulaires qui provoquent un mouvement de l’endolymphe dans le canal. Il s’ensuit une déformation de la cupule qui provoque l’inclinaison des stéréocils.
    • L’inclinaison des cils entraine la stimulation des cellules ciliées puis celle des fibres nerveuses du nerf ampullaire vestibulaire

Cytophysio de la SJ :

Les macules acoustiques :

    • L’utricule : variations lentes de pressions => sens baresthésique.
    • Le saccule : directions des pressions => sens siesthésique

Les crêtes acoustiques : directions des pressions => sens siesthésique.

V/CORRÉLATIONS CLINIQUES

Vertiges :

-Troubles de l’équilibre : dysfonctionnement du système vestibulaire : infection virale, certains médicaments, neurinome acoustique.

Sources : Diapositive de l’enseignant.

Oreille – Audition

C/ORGANE DE CORTI :

  • Organe des sens secondaire (phonorécepteur).
  • L’organe de l’audition ou de CORTI est Situé dans le limaçon membraneux (canal cochléaire) lui- même contenu dans le limaçon osseux.

1-Organisation générale :

Le limaçon osseux :

    • C’est un Tube creux entouré autour d’un axe conique : la columelle.
    • Lame spirale cloisonne partiellement la cavité du limaçon osseux : elle est creusée par un canal spiral occupé par le ganglion de CORTI.
    • Le canal cochléaire est situé entre la lame spirale et la paroi osseuse du limaçon.
    • La cavité du limaçon osseux se trouve divisé en rampe vestibulaire et rampe tympanique.

    • Canal cochléaire : entre le bord externe libre de la lame spirale et la paroi osseuse du limaçon (= lame des contours)
    • Au columelle existe une cavité conique : la fossette rassemble les fibres nerveuses pour former le nerf auditif
    • Au sommet du limaçon : cul de sac
    • Les 2 rampes vestibulaire et tympanique communiquent par l’helicotrème (H)

Le canal cochléaire :

-De section triangulaire, elle présente trois parois :

  1. – LA PAROI SUPÉRO-INTERNE : répond à la rampe vestibulaire ; membrane de REISSNER : du ligament spiral (épaississement fibreux tapissant la lame des contours = limaçon osseux) à la bandelette sillonnée (épaississement fibreux recouvrant la face supérieur de la lame spirale).
  2. – PAROI EXTERNE : répond à la lame des contours dont elle est séparée par le ligament spiral celui- ci, est recouvert par un épithélium vascularisé : la strie vasculaire : participe à l’élaboration de l’endolymphe.
  3. – PAROI INFÉRIEUR : répond à la rampe tympanique elle comprend 2 portions : l’une interne ; bandelette sillonnée et l’autre ; externe : membrane basilaire (où repose l’organe de CORTI).

Organe de CORTI :

  • Dispositif sensoriel différencié à partir de l’épithélium recouvrant la paroi inférieur du canal cochléaire (membranes basilaire et sillonnée). Il est séparé du reste de l’épithélium indifférencié par deux sillons ; le sillon spiral interne et le sillon spiral externe.

2 – Etude histologique :

Structure de l’organe de CORTI :

  1. Un épithélium sensoriel : cellules auditives (sensorielles accessoires) et cellules de soutien.
  2. La membrane basilaire supportant cet épithélium sensoriel.
  3. Une membrane recouvrante : la membrana tectoria.

Epithélium de l’organe de CORTI :

  1. Le tunnel de CORTI : limité par les cellules ou piliers de CORTI disposées sur des rangs interne et externe. Ces cellules reposent par leurs pieds sur la membrane basilaire.
  2. Les cellules auditives ou « cellules ciliées » (cellules sensorielles accessoires) : internes et externes.
  3. Les cellules de soutien : elles se répartissent en de part et d’autre du tunnel en :
    • Cellules de DEITERS (cellules chaises) externes ou internes supportant les cellules auditives.
    • Cellules de CLAUDIUS : externes ou internes.
    • Cellules de HENSEN : externes.
  4. Les fibres nerveuses : gagnent l’épithélium à partir de la lame spirale.

    • Les piliers
    • Cellules épithéliales très hautes
    • pôles apicaux se rejoignent pour former le tunnel
    • celui du pilier externe se place sous celui du pilier interne
    • Réunis par des desmosomes et des jonctions serrées , au niveau des pôles apicaux le cytosquelette est développé donnant un plan rigide ( de type « cuticulaire ») qui participe à la formation de la membrane réticulaire
    • -pôle basal s’étale sur la membrane basale en dessous du tunnel de corti renferme le noyau
    • -Cytoplasme renferme des microfilaments longitudinaux parallèles d’actine , ils confèrent aux cellules leur rigidité
    • Cellules de DEITERS externes ou internes = cellules chaise Cellules de HENSEN externes
    • Cellules de CLAUDIUS externes et internes Cellules de BOETTCHER
    • prismatiques hautes
    • le pôle apical porte une dépression où vient reposer une CS . Il se poursuit par une fine expansion qui monte à la surface sur le coté de la CS: phalange
    • expansion apicale , rigide , structure similaire à celle des piliers du tunnel , se termine par une plaque cuticulaire raccordée aux éléments voisins par des desmosomes .
    • L’ensemble des plaques apicales forment la membrane réticulaire elle est perforée pour laisser apparaitre les pôles apicaux des CS.
    • Entre les prolongements cytoplasmique des cellules de Deiters se trouvent les espaces de Nuel
    • Du coté interne , elles entourent les CS jusqu’à leur sommet , il n’existe pas d’espace de Nuel de ce coté
    • – les cellules de Hensen : elles ferment les espaces de Nuel à l’extérieur des cellules de Deiters . Très hautes et volumineuses, cytoplasme pauvre en organites , noyau rond, pôle apical s’ancre à la membrane réticulaire
    • Les cellules de Boettcher: situées à la base des cellules précédentes : petites cellules basales Les cellules de Claudius : à la périphérie de l’organe de corti de chaque coté : ce sont des éléments de transition: d’abords prismatique hautes , elles deviennent progressivement cubiques pour se raccorder à l’épithélium du canal cochléaire

Les cellules sensorielles accessoires : MO :

    • Corps cellulaire allongé parfois en forme de dé à coudre.
    • Noyau basal.
    • Plateau cuticulaire apical portant des stéréocils auditifs, rigides et immobiles atteignant la membrana tectoria.

ME :

    • Stéréocils : microvillosités non vibratiles avec une racine intracuticulaire et une tige extracuticulaire atteignant la membrana tectoria. Leur stimulation est le point de départ de l’incitation.
    • Système de tubules et de lamelles : prédominant dans la matrice cytoplasmique supra- nucléaire. Ce système intervient dans la transmission de la stimulation cellulaire.
    • Différenciation synaptiques (pôle basal) : en forme de citernes ou de bâtonnets au niveau des zones de jonctions neurosensorielles (neurone-cellule auditive). Ces organites interviennent dans la terminaison de l’excitation cellulaire.
      • Cse
      • Au nombre de 12 à 15000
      • Elles reposent sur cellules de Deiters ,elles sont disposée en 3 ou 4 rangées restent séparées les une des autres par les espaces de Nuel
      • cytoplasme riche en glycogène est pauvre en organites situés le long des faces latérales de cellule
      • le pôle basal renferme le noyau

Innervation :

    • Fibres afférentes (agranulaires) : dendrites des neurones bipolaires du ganglion de CORTI.
    • Fibres efférentes (granuleuses) : d’origine bulbaire (faisceau olivo-cochléaire afférent croisé).

-L’ensemble de ces fibres nerveuses est compris dans le tronc du nerf auditif (VIII).

-Les terminaisons nerveuses gagnent l’épithélium sensoriel en cheminant dans l’espace de NUEL ; espace délimité par les cellules auditives et les cellules de DEITERS.

-L’aspect granulaire ou agranulaire est lié à l’abondance de microvésicules synaptiques dans le neuroplasme des terminaisons nerveuses.

 

*Autres structures

      • – la membrane réticulaire entoure le pôle apical des cellules sensorielles .c’est une lame formée par les cytoplasmes apicaux des cellules de Deiters et des piliers du tunnel, rigidifiés par le cytosquelette . Elle est raccordées aux extrémités apicales des cellules de Hensen

*Mr

      • ou membrane tectoria est une structure translucide gélatineuses épaisse , accrochée au limbe spirale qui flotte dans l’endolymphe au dessus des stéréocils
      • Constituée de collagène de type II et de protéoglycanes
      • Ohysio
      • – la transmission du son:
      • Toute onde sonore fait vibrer le tympan comme la peau d’un tambour
      • Son mouvement entraine le marteau , l’enclume puis l’étrier
      • La platine de l’étrier repose sur la fenêtre ovale et ses vibrations vont se transmettre à la périlymphe de la rampe vestibulaire

*Fc

      • Grande souplesse de la membrane de Reissner , les vibrations de la périlymphe dans la rampe vestibulaire se transmettent à l’endolymphe dans le canal cochléaire puis à la membrane basilaire
      • La vibration passe de la rampe vestibulaire à la rampe tympanique par l’hélicotrème
      • À partir de la rampe tympanique cette vibration de retour atteint également la membrane basilaire
      • Le mouvement de la membrane basilaire provoque le déplacement de l’organe de corti par rapport à la membrane tectoriale, ce qui provoque l’inclinaison des stéréocils des cellules ciliées
      • Les cellules ciliées détectent des mouvements de la taille d’un atome et répondent en une dizaine de microsecondes.

*Cc

      • L’exposition prolongée aux sons forts peut détériorer l’audition.
      • les CSE sont les premières endommagées
      • Avec l’âge les CS peuvent s’altérer entrainant une perte progressive de l’audition (presbyacousie).
      • Des dégâts cellulaires des cils peuvent aussi être produits par l’exposition prolongée d’antibiotiques (par exemple, streptomycine, néomycine),

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