test 04

I- Introduction et généralités :

1- Définition :

Les cestodes sont une classe de plathelminthes. Ils sont retrouvés, à l’état adulte, dans le tube digestif de l’homme, plus précisément l’intestin grêle. La forme larvaire est retrouvée chez l’hôte intermédiaire.

2- Morphologie générale des cestodes adultes :

Les cestodes adultes sont composés de 3 parties :

  • Le scolex : Il représente la tête du parasite, et possède des organes de fixations (Ventouses, crochets ou

bothridies), critères de classification.

  • Le cou : Mince, non segmenté, c’est la zone de formation des proglottis.
  • Le strobile : Il représente le tronc du parasite, et est composés de chaînes d’anneaux ou de segments,

plats, appelés proglottis. Chaque segment possède un appareil excréteur et génital (Mâle et femelle), ils sont donc hermaphrodites. Au niveau de chaque proglottis on retrouve un pore génital, qui est un orifice commun à l’appareil mâle et femelle, ouvert à la surface du corps. La position et l’alternance des pores génitaux servent à l’identification des différents parasites.

Les derniers anneaux, appelés segments ovigères, gravide ou cucurbitains, sont des segments mûrs dont l’appareil reproducteur femelle est très développé et remplis d’œufs. Chez certaines espèces, ces segments possèdent un orifice de ponte, permettant la libération de l’œuf sans destruction des cucurbitains.

Remarque : Chez les grands ténias, chaque anneau est d’abord mâle lorsqu’il est jeune, puis femelle en vieillissant (protérandrie).

Les cestodes sont dépourvus d’appareil digestif, ils se nourrissent en absorbant par osmose le chyme alimentaire.

http://spot.pcc.edu/~jvolpe/b/bi234/lec/2_parasites/images/fig23.13_PorkTapeworm.jpg

A : Schéma simplifié de la structure générale des cestodes.

B : Cestode à la microscopie électronique à balayage.

Structure d’un proglottis.

3- Critères de différenciation :

Les cestodes sont différenciés à partir de plusieurs paramètres :

  • La longueur du ver.
  • Les organes de fixation.
  • La situation du pore génital (Médian ou latéral).
  • Le nombre d’hôtes intermédiaires.
  • La présence ou non d’un orifice de ponte.

4- Taxonomie :

Selon la forme des ventouses portées par le scolex, on distingue 2 principaux ordres de cestodes :

  • Les cyclophyllidés : Ils présentent à décrire 4 ventouses sphériques, parfois accompagnées de couronnes de crochets. Ils ne possèdent pas d’orifice de ponte, et ont un seul hôte intermédiaire. Les pores génitaux sont latéraux, et selon leur alternance on distingue 3 familles :
  • La famille des taeniidae : Pores génitaux alternés.
  • La famille des hymenolepididae : Pores génitaux unilatéraux.
  • La famille des dipylidiidae : Pores génitaux bilatéraux.
  • Les pseudophyllidés : Ils présentent à décrire 2 ventouses allongées (Bothridies), on étudiera a famille des Diphyllobothridiidae. Ils possèdent un orifice de ponte, et ont plusieurs hôtes intermédiaires.

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II- Tænia saginata :

1- Définition et morphologie :

Aussi appelé Tænia inerme, c’est un cestode cosmopolite responsable de taeniasis. Il est strictement humain, colonisant l’intestin grêle et est en général isolé (Ver solitaire). Sa longévité, en absence de traitement, est supérieure à 15 ans pouvant dépasser 35 ans.

A- Forme adulte :

C’est un ver de grande taille, allant de 4 à 10 mètres de long (1000 à 2000 proglottis), rubané et segmenté. Le scolex possède 4 ventouses uniquement, sans rostre ou crochets (D’où le nom Tænia inerme, car il n’est pas « Armé »).

Les pores génitaux sont irrégulièrement alternés (Une fois à gauche, une fois à droite). Les segments mûrs sont rectangulaires et possèdent de nombreuses ramifications utérines. Les cucurbitains sortent en forçant activement le sphincter anal, en dehors de la défécation.

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Scolex de Tænia saginata à la microscopie optique.

Tænia saginata adulte.

B- Œuf :

Appelé embryophore, il est arrondi, mesurant 40µm. Il est parfois entouré d’une coque externe mince (C’est le sac vitellin, très fragile, d’où le fait qu’il soit rarement retrouvé), et possède une coque interne épaisse, brune, et radiée, contenant un embryon hexacanthe (Possède 6 crochets).

A noter que l’œuf n’est pas embryonné à la ponte.

https://www.cdc.gov/dpdx/taeniasis/images/1/Taenia_egg.jpg

Œuf de Tænia saginata à la microscopie optique.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Cyclophyllidae.
  • Famille : Taeniidae.
  • Genre : Tænia.
  • Espèce : saginata.

3- Cycle :

Le cycle est hétéroxène, l’hôte définitif étant l’homme et l’hôte intermédiaire le bœuf. Le mode de contamination et la viande de bœuf male cuite.

Les œufs matures émis dans le milieu extérieur sont ingurgités par les bovidés. L’embryon, débarrassé de sa coque dans le tube digestif, pénètre la muqueuse intestine grâce à ses crochets, et gagne les muscles striés par voie sanguine (Parfois le foie, le poumon voire l’encéphale), où il s’enkyste et donne une larve cysticerque infestante, appelée cysticerque ou Cysticercus bovis. La larve est une vésicule blanchâtre avec un scolex invaginé.

L’homme s’infecte en ingérant de la viande de bœuf parasitée (Ladre), insuffisamment cuite ou crue. La larve devient active, le scolex s’évagine après digestion de son enveloppe et s’attache à la muqueuse jéjunale par l’intermédiaire de ses ventouses. Elle devient alors un parasite adulte en 10 à 12 semaines. Une fois adulte, les derniers anneaux se détachent 1 à 1. Ceux-ci sont mobiles, et traversent activement le sphincter anal en dehors de la défécation. Dans la nature, le segment est désintégré et libère l’embryophore, très résistant, et s’embryonne dans des conditions optimales.

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Cycle de Tænia saginata.

4- Symptomatologie :

Le plus souvent latent, sans conséquences cliniques. Il arrive cependant que le malade se plaigne :

  • De troubles digestifs (Nausées, constipations, rarement diarrhées…)
  • De douleurs abdominales épigastriques.
  • D’asthénie.
  • De boulimie suivie par une anorexie.
  • Prurit anal lors de l’émission des segments.

Exceptionnellement, des complications chirurgicales peuvent survenir : Appendicite, occlusion, complications biliaires, pancréatites, abcès hépatiques…

En général, l’émission des segments incite le malade à consulter.

5- Diagnostic :

  • Examen des anneaux : Si le malade ramène lui-même les anneaux au laboratoire :
  • https://www.cdc.gov/dpdx/images/taeniasis/T_saginata_OrangeCo.jpg Si le malade ramène un anneau : On procède à l’éclaircissement puis on observe à la loupe après avoir écrasé l’anneau entre deux lames. On visualisera l’utérus très ramifié. On peut utiliser des techniques de coloration.

Proglottis de Tænia saginata, après coloration.

  • Si le malade ramène une chaîne d’anneaux : On repère les pores génitaux irrégulièrement alternés. En général cette situation est retrouvée au cours du suivit du traitement.
  • Recherche des œufs : Examen parasitologique des selles à l’aide de certaines techniques (Bailenger,

Ritchie…), mais cela est rare.

  • Scotch test de Graham (Technique au cellophane adhésif) : Permet de récolter les œufs présents au

niveau de la marge anale, en appliquant avant toute toilette, une bande adhésive transparente directement sur la marge anale. En effet, en forçant le sphincter anal, les anneaux peuvent se déchirer ou libérer les embryophores par les pores génitaux.

A la FNS, on peut retrouver une légère hyper-éosinophilie (Augmentation de 15%).

6- Traitement :

  • Praziquantel (Biltricide) : Traitement actuel de choix, mais non disponible au niveau de nos officines.
  • Niclosamide (Trédémine) : On demande au malade de prendre le matin à jeun 2 comprimés de 500mg,

après les avoir mâché longuement et avalé avec un peu d’eau. Puis attendre 1 heure sans alimentation, boisson, tabac… Et reprendre deux autres comprimés comme précédemment.

Le malade devra attendre encore 3 heures avant de pouvoir s’alimenter (Quelque chose de léger comme une soupe).

La posologie est réduite de moitié, voire de quart chez l’enfant.

Après le traitement, le malade émettra des segments en chaînes en dehors des selles. On lui demandera de les rapporter au laboratoire, à la recherche du Scolex. Si celui-ci n’est pas retrouvé, le traitement devra être reproduit après quelques temps (Reconstituions du ver).

Remarque : Anciennement, pour traiter cette taeniasis, il était possible d’utiliser la semence de courge avec du miel. Ce traitement est toujours envisageable chez la femme enceinte.

 

7- Prophylaxie :

  • Manger de la viande de bœuf bien cuite ou congelée au préalable depuis plus de 10 jours.
  • Lutte contre le péril fécal en interdisant l’utilisation des engrais humains, en construisant des latrines…
  • Détruire les carcasses de viandes contaminées.
  • Surveillance vétérinaire.

III- Tænia solium :

1- Définition et morphologie :

C’est un cestode cosmopolite (A l’exception des régions où on ne consomme pas le porc) responsable de taeniasis. Il est strictement humain, colonisant l’intestin grêle et est en général multiple (Possibilité d’héberger plusieurs vers adultes en même temps). Il est plus fréquent que Tænia saginata, et il existe un risque d’auto-infestation.

A- Forme adulte :

C’est un ver plat, semblable à Tænia saginata, mais légèrement plus court (2 à 3 mètres, voire 7 mètres). Le scolex est muni d’un rostre orné de deux rangées de crochets (C’est donc un tænia armé).

Les pores génitaux sont régulièrement alternés et les cucurbitains possèdent un utérus relativement peu ramifié. Les anneaux mûrs sont émis par paquets avec les selles (Les anneaux ne sont pas mobiles).

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https://www.cdc.gov/dpdx/taeniasis/images/2/Taenia_solium_scolex2.jpg

Scolex de Tænia solium à la microscopie optique

Forme adulte de Tænia solium.

B- Œuf :

Semblable à celui de Tænia saginata, cependant il est auto-infestant.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Cyclophyllidae.
  • Famille : Taeniidae.
  • Genre : Tænia.
  • Espèce : solium.

3- Cycle :

Le cycle est hétéroxène, l’hôte définitif étant l’homme et l’hôte intermédiaire le porc. Le mode de contamination et la viande de porc male cuite, pour le taeniasis. Pour la Cysticercose humaine, cela peut se faire par auto-infestation où en ingérant des aliments contaminés par des œufs (Voir plus bas).

Le porc s’infeste en ingérant des aliments souillés par les déjections humaines, contenant des embryophores de Tænia solium. L’embryon est libéré au niveau du tube digestif du porc, sous l’effet du suc gastrique, et traverse la muqueuse intestinale grâce à ses crochets. Par circulation sanguin ou lymphatique, celui-ci arrive aux organes de prédilection, qui sont l’œil, l’encéphale, muscle striés, mais aussi le cœur et la langue, où il se transforme en larve.

La larve cysticerque, appelée Cysticercus cellulosae (Vésicule translucide contenant un scolex invaginé munis de quatre ventouses et d’un rostre) s’enkyste.

L’homme, en ingérant de la viande de porc contaminée. Au niveau du jéjunum, la larve s’évagine et se fixe à la muqueuse digestive avant de donner une forme adulte en 2 à 4 mois. Les proglottis matures détachés sont immobiles et évacués dans le milieu extérieur lors de l’émission de selles. Les anneaux, une fois dans le milieu extérieur, sont lysés et libèrent les œufs embryonnés.

L’ingestion d’aliments souillés par des déjections humaines contenant les embryophores de Tænia solium, ou la remontée des proglottis gravides dans l’estomac qui libèrent des œufs (Auto-infestation), entraîne le développement de la Cysticercose humaine (Voir cours sur les cestodes à l’état larvaire).

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Cycle de Tænia solium.

 

4- Symptomatologie :

Semblables à ceux de Tænia saginata, à la différence qu’on ne retrouve pas de Prurit anal. La complication majeure est le développement de la Cysticercose humaine.

5- Diagnostic :

  • Examen parasitologique des selles : A la recherche d’œufs.
  • A la FNS : Hyper-éosinophilie modérée.
  • Examen des anneaux : Difficile car ceux-ci sont émis avec les selles. On retrouvera un utérus peu ramifié.

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Progglotis de Tænia solium.

En cas de suspicion de cysticercose, d’autres techniques sont pratiquées.

6- Traitement :

Semblable à celui de Tænia saginata.

7- Prophylaxie :

  • Consommation de viande de porc bien cuite.
  • Lutte contre le péril fécal : Hygiène, éducation sanitaire, construction de latrines, interdire les engrais humains…
  • Traitement de masse des humains infectés.
  • Contrôle sanitaire de la viande de porc.
  • Surveillance vétérinaire : Traitement de masses des porcs ou leurs vaccinations.

IV- Tænia asiatica :

Semblable à Tænia saginata, mais l’hôte intermédiaire est le porc.

V- Hymenolepis nana :

1- Définition et morphologie :

C’est un parasite responsable d’hyménolépiose, maladie des mains sales liée au péril fécal. Il affecte surtout les enfants (Hygiène précaire).

A- Forme adulte :

C’est le plus petit cestode de l’intestin de l’homme, mesurant 40mm de long pour 1mm de large. Son scolex porte à décrire 4 ventouses, un rostre rétractile armé d’une couronne de crochets. Le strobile est composé d’environs 200 anneaux.

Les pores génitaux sont unilatéraux. Les anneaux gravides se désintègrent avant de se séparer du corps, on ne retrouve donc dans les selles que des œufs.

https://www.cdc.gov/dpdx/hymenolepiasis/images/4/H_nana_HE3.jpg

https://www.cdc.gov/dpdx/hymenolepiasis/images/5/H_nana_scolex_DB2.jpg https://www.cdc.gov/dpdx/hymenolepiasis/images/5/H_nana_adult1.jpg

Scolex d’Hymenolepis nana à la microscopie optique.

Forme adulte d’Hymenolepis nana.

Proglottis d’Hymenolepis nana à la microscopie optique.

B- Œuf :

Mesurant 30 à 47um, il est composé d’une oncosphère (Embryon hexacanthe), recouverte d’une membrane hyaline externe et d’une autre membrane interne comportant deux épaississements (Mamelons) polaires, d’où partent 4 à 8 filaments chevelus entre les 2 membranes.

L’œuf est embryonné à la ponte, il est donc immédiatement infestant.

https://www.cdc.gov/dpdx/hymenolepiasis/images/2/H_nana_egg_wtmt1.jpg

Schéma simplifié d’un œuf d’Hymenolepis nana.

Œuf d’Hymenolepis nana à la microscopie optique.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Cyclophyllidae.
  • Famille : Hymenolepididae.
  • Genre : Hymenolepis.
  • Espèce : nana.

3- Cycle :

On distingue un cycle direct court, et un cycle indirect long. Dans les deux cas, l’hôte définitif est l’homme.

A- Cycle monoxène :

L’homme héberge plusieurs centaines de parasites. Les œufs émis dans les selles sont directement infestants. Avalés par l’homme (Mains sales, aliments et eaux contaminés), ils vont éclore sous l’effet du suc gastrique, libérant un embryon hexacanthe qui se fixe à la muqueuse intestine, pour se transformer en larve cysticercoïde après 5 à 6 jours. Le scolex s’évagine par la suite, permettant à la larve de se transformer en forme adulte en 20 à 30 jours dans l’intestin grêle.

L’auto-infestation est possible dans les infestations massives.

B- Cycle hétéroxène :

Les œufs sont ingérés par l’hôte intermédiaire, représenté par différents insectes principalement le ver de farine, les blattes, les puces… L’œuf avalé va éclore et se transformer en larve cysticercoïde.

L’homme s’infeste en ingérant accidentellement des insectes parasités. Au niveau de l’intestin grêle, les larves deviennent adultes.

4- Symptomatologie :

En général asymptomatiques, parfois des troubles digestifs et des douleurs abdominales sont décrits. Plus rarement sont rapportés des signes d’irritabilité, d’entérite sévère (Diarrhée et douleurs abdominales sévères)…

Les formes graves apparaissent surtout chez les enfants.

5- Diagnostic :

  • FNS : Hyper-éosinophilie modérée.
  • Examen parasitologique des selles : Recherche d’œufs dans les selles par différentes techniques (Willis, Kato Katz).

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Cycle d’Hymenolepis nana.

6- Traitement :

  • Praziquantel (Biltricide).
  • Niclosamide (Trédémine) : Chez l’adulte, on donne 4 comprimés à mastiquer lentement pendant le repas

le premier jour, puis 2 comprimés les jours suivants après les repas pendant 7 jours.

Chez l’enfant, la dose est diminuée de moitié ou du quart.

7- Prophylaxie :

  • Lutte contre le péril fécal et l’éducation sanitaire.
  • Cuisson suffisante de la farine.

VI- Hymenolepis diminuta :

Il s’agit d’une infection cosmopolite chez le rongeur, mais qui peut survenir chez l’homme en contact des rats domestiques lorsque les conditions d’hygiène sont défaillantes. Le ver adulte est plus que celui d’Hymenolepis nana, mais ne possède pas de crochets.

La symptomatologie, diagnostic, et le traitement sont semblables à ceux d’Hymenolepis nana.

VII- Dipylidium caninum :

1- Définition et morphologie :

C’est un parasite cosmopolite habituel du chat mais surtout du chien, responsable de la Dipylidiose, celui-ci peut aussi contaminer l’homme. Il vit dans l’intestin grêle, et le pluri-parasitisme est fréquent.

A- Forme adulte :

Le ver adulte mesure de 15 à 70 cm. Il possède un scolex à 4 ventouses et un rostre rétractile ainsi que 3 à 4 couronnes de crochets.

Les proglottis gravides ont un aspect caractéristiques en grain de riz ou rappelant les grains de courge. Ils sont pourvus d’un double appareil génital avec 2 pores génitaux par anneaux.

https://www.cdc.gov/dpdx/dipylidium/images/5/Dcaninum_scolex.jpg

https://www.cdc.gov/dpdx/dipylidium/images/6/Dcaninum_adult.jpg

Forme adulte de Dipylidium caninum.

Scolex de Dipylidium caninum à la microscopie optique.

B- Œuf :

Ils sont groupés par 20 à 30 dans des capsules ovigères. L’œuf est sphérique, mesurant 20 à 40µm. Il est entouré d’une membrane externe mince, séparée de l’embryophore par un espace contenant des granules réfringents. La paroi de l’embryophore est mince et enveloppe un embryon hexacanthe.

https://www.cdc.gov/dpdx/dipylidium/images/1/Dcaninum_eggpk_wtmt.jpg

Sac ovigère de Dipylidium caninum à la microscopie optique.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Cyclophyllidae.
  • Famille : Dipylidiidae.
  • Genre : Dipylidium.
  • Espèce : caninum.

3- Cycle :

L’hôte définitif est principalement le canidé, mais l’homme, et surtout l’enfant, peut s’infester en ingérant accidentellement des puces parasitées (Hôte accidentel).

Les proglottis mûrs sont évacués en forçant le sphincter anal de leur hôte définitif, et tombent sur le sol, ou sur le pelage de l’animal. Les œufs sont ingérés par les puces (Hôte intermédiaire), et vont éclore pour se transformer en larves cysticercoïde.

L’animal s’infeste en ingérant les puces lors de sa toilette. Au niveau de l’intestin (C’est le cas aussi chez l’homme), la larve cysticercoïde devient adulte en 10 jours.

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Cycle de Dipylidium caninum.

4- Symptomatologie :

Les symptômes sont ceux d’un taeniasis banal.

5- Diagnostic :

  • FNS : Hyperéosinophilie modérée transitoire.
  • Examen parasitologique des selles : Met en évidence des capsules ovigères contenant plus de 15 œufs.

Les anneaux éliminés entiers seront examinés à la loupe, on remarquera la présence de 2 pores génitaux.

https://www.cdc.gov/dpdx/dipylidium/images/3/Dcaninum_proglottid.jpg

Proglottis de Dipylidium caninum à la loupe.

6- Traitement :

Niclosamide (Trédémine), qui est un traitement de choix pour tous les plathelminthes.

7- Prophylaxie :

  • Lutte contre les puces.
  • Déparasitage des chiens.

VIII- Diphyllobothrium latum :

1- Définition et morphologie :

Il s’agit du plus long des cestodes, responsable de la Bothriocéphalose. Il vit fixé au niveau de l’intestin grêle, plus précisément au niveau du duodénum et des premières anses du jéjunum. Celui-ci peut survivre plus de 10 ans chez son hôte, et un hôte peut héberger plusieurs vers adultes.

A- Forme adulte :

La forme adulte mesure de 1 à 12 mètres, voire 20 mètres. Le scolex, inerme, possède deux bothridies, allongées, l’une ventrale et l’autre dorsale.

Les proglottis (Au nombre de 3000 à 4000) sont habituellement plus larges que long, de formes trapézoïdales. Les pores génitaux mâles et femelles s’ouvrent en position médio-ventrale.

https://www.cdc.gov/dpdx/diphyllobothriasis/images/3/Dlatum_proglottid2.jpg

https://www.cdc.gov/dpdx/diphyllobothriasis/images/3/Dlatum_whole_worm_FL.jpg

Section d’un adulte de Diphyllobothrium latum.

Proglottis de Diphyllobothrium latum à la microscopie optique.

https://www.cdc.gov/dpdx/diphyllobothriasis/images/3/Dlatum_scolex_BAM.jpg

Scolex de Diphyllobothrium latum à la microscopie optique.

B- Œuf :

Les œufs sont de forme ovoïde, mesurant 60µm pour 40µm. Ils possèdent un opercule (Comme un couvercle) d’un côté, et un mamelon de l’autre. Ils sont non-embryonné à la ponte.

Œuf de Diphyllobothrium latum à la microscopie optique.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Pseudophyllidae.
  • Famille : Diphyllobothridiidae.
  • Genre : Diphyllobothrium.
  • Espèce : latum.

3- Cycle :

L’homme s’infeste en consommant du poisson crus ou peu cuit. Le cycle nécessite plusieurs hôtes intermédiaires, les hôtes définitifs sont représentés par les mammifères ichtyophages (Qui mangent surtout les poissons.

Le ver adulte vit dans l’intestin grêle, les segments mûrs libèrent les œufs dans l’intestin (Environs 1 millions d’œufs par jour et par ver).

Au contact de l’eau douche, l’œuf s’embryonne et éclot libérant un coracidium (Ce sont des larves sphériques contenant une oncosphère avec 6 crochets entourés de cils). Ces larves se déplacent dans l’eau.

Le 1er hôte intermédiaire sont les petits crustacés aquatiques, exemple du Cyclops, qui ingèrent le coracidium. Celui-ci se transforme en larve procercoïde (2er stade larvaire) dans la cavité générale.

L’ingestion des crustacés parasités par des petits poissons d’eau douce (2ème hôte intermédiaire). Les larves procercoïdes s’immobilisent et se transforment en plérocercoïdes (3ème stade larvaire) dans les viscères et les muscles du poisson.

Les grands poissons carnassiers (Brochets, salmonidés, lottes, perches), représentant le 3ème hôte intermédiaire, s’infestent en ingérant les petits poissons d’eau douce.

Life Cycle Lorsque l’homme ingère le poisson mal cuit ou cru, la larve plérocercoïde se libère dans l’intestin. Le scolex s’évagine, la larve se fixe à la muqueuse et se transforme en adulte en 3 à 5 semaines avant de produire des œufs.

Cycle de Diphyllobothrium latum.

4- Réservoir :

Tous les animaux sauvages ou domestiques qui se nourrissent de poisson : Ours, phoques, chats, chiens…

5- Répartition géographique :

La Bothriocéphalose est retrouvée dans les régions où le poisson d’eau douce est consommé cru ou fumé, proche des lacs :

  • Europe : Les pays nordiques, la baltique, les lacs Suisse, les grands lacs d’Italie, le Delta du Danube, Lac Léman en France.
  • Extrême orient (Asie) : Turkestan, Japon.
  • Afrique : Ouganda, Madagascar.
  • Amérique du nord : Lac du Minnesota, Alaska.

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Répartition géographique de Diphyllobothrium latum.

6- Symptomatologie :

En général asymptomatique, mais on peut rencontrer des symptômes digestifs variés :

  • Diarrhée.
  • Sensation de faim.
  • Douleurs abdominales diffuses.
  • Ballonnements.
  • Constipation.

Ainsi que des signes généraux :

  • Asthénie.
  • Céphalées.
  • Douleurs thoraciques.
  • Sensation de malaise.

Le signe le plus spécifique de ce parasite reste l’anémie, par carence en vitamine B12 ou anémie mégaloblastique pernicieuse de type Biermer (Indépendante du facteur intrinsèque). Cela s’explique par les besoins important du parasite en vitamine B12 (Spoliation).

 

7- Diagnostic :

Le diagnostic est suspecté à la découverte de l’anémie. Sa confirmation repose sur l’analyse parasitologique des selles à la recherche des œufs du bothriocéphale.

A la FNS, l’hyper-éosinophilie est inconstante.

8- Traitement :

Niclosamide (Trédémine) et Praziquantel (Biltricide).

La carence en vitamine B12 est facile à corriger par un supplément si nécessaire (Parfois accompagné de fer et de vitamine B9), après l’élimination du parasite.

9- Prophylaxie :

  • Education sanitaire.
  • Consommation de poissons bien cuits.
  • Poisson traité par le sel (Chlorure de Sodium à 12% pendant 15 jours), la chaleur (>55°C) ou conserver dans le congélateur (Température inférieure à -10°C) pendant une semaine.
  • Lutte contre le péril fécal évitant la contamination de l’eau.

IX- Bibliographie :

Généralités sur les helminthes, du Dr H.Zait.

https://www.cdc.gov/dpdx/az.html

LES PLATHELMINTHES Cestodes parasite l’homme a l’état adulte.

Cestodes de Muhammad Mahdi MEZGHICHE : https://drive.google.com/drive/folders/1kVRf0oRp_72nFeNgeR4nEYzy-kGwhfXa?usp=sharing

Cours d’Amine Babouche : https://drive.google.com/drive/folders/0B9szhCdexMGIM0NFZnNmS19LY2s?usp=sharing

Grand dictionnaire illustré de parasitologie médicale et vétérinaire Par EUZÉBY (Page 661) : https://books.google.dz/books?id=2fxgAQAAQBAJ&pg=PA611&lpg=PA611&dq=pore+g%C3%A9nital+cestodes&source=bl&ots=X_OyvrLmF2&sig=LprgaHuAmi5Eov17AY6fDnKsUds&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwifi4n5m4rZAhVBtBQKHcncAykQ6AEIUzAK#v=onepage&q=pore%20g%C3%A9nital%20cestodes&f=false

https://www.universalis.fr/encyclopedie/teniasis/

I- Introduction et généralités :

1- Définition :

Les cestodes sont une classe de plathelminthes. Ils sont retrouvés, à l’état adulte, dans le tube digestif de l’homme, plus précisément l’intestin grêle. La forme larvaire est retrouvée chez l’hôte intermédiaire.

2- Morphologie générale des cestodes adultes :

Les cestodes adultes sont composés de 3 parties :

  • Le scolex : Il représente la tête du parasite, et possède des organes de fixations (Ventouses, crochets ou

bothridies), critères de classification.

  • Le cou : Mince, non segmenté, c’est la zone de formation des proglottis.
  • Le strobile : Il représente le tronc du parasite, et est composés de chaînes d’anneaux ou de segments,

plats, appelés proglottis. Chaque segment possède un appareil excréteur et génital (Mâle et femelle), ils sont donc hermaphrodites. Au niveau de chaque proglottis on retrouve un pore génital, qui est un orifice commun à l’appareil mâle et femelle, ouvert à la surface du corps. La position et l’alternance des pores génitaux servent à l’identification des différents parasites.

Les derniers anneaux, appelés segments ovigères, gravide ou cucurbitains, sont des segments mûrs dont l’appareil reproducteur femelle est très développé et remplis d’œufs. Chez certaines espèces, ces segments possèdent un orifice de ponte, permettant la libération de l’œuf sans destruction des cucurbitains.

Remarque : Chez les grands ténias, chaque anneau est d’abord mâle lorsqu’il est jeune, puis femelle en vieillissant (protérandrie).

Les cestodes sont dépourvus d’appareil digestif, ils se nourrissent en absorbant par osmose le chyme alimentaire.

http://spot.pcc.edu/~jvolpe/b/bi234/lec/2_parasites/images/fig23.13_PorkTapeworm.jpg

A : Schéma simplifié de la structure générale des cestodes.

B : Cestode à la microscopie électronique à balayage.

Structure d’un proglottis.

3- Critères de différenciation :

Les cestodes sont différenciés à partir de plusieurs paramètres :

  • La longueur du ver.
  • Les organes de fixation.
  • La situation du pore génital (Médian ou latéral).
  • Le nombre d’hôtes intermédiaires.
  • La présence ou non d’un orifice de ponte.

4- Taxonomie :

Selon la forme des ventouses portées par le scolex, on distingue 2 principaux ordres de cestodes :

  • Les cyclophyllidés : Ils présentent à décrire 4 ventouses sphériques, parfois accompagnées de couronnes de crochets. Ils ne possèdent pas d’orifice de ponte, et ont un seul hôte intermédiaire. Les pores génitaux sont latéraux, et selon leur alternance on distingue 3 familles :
  • La famille des taeniidae : Pores génitaux alternés.
  • La famille des hymenolepididae : Pores génitaux unilatéraux.
  • La famille des dipylidiidae : Pores génitaux bilatéraux.
  • Les pseudophyllidés : Ils présentent à décrire 2 ventouses allongées (Bothridies), on étudiera a famille des Diphyllobothridiidae. Ils possèdent un orifice de ponte, et ont plusieurs hôtes intermédiaires.

http://diagnosticparasitology.weebly.com/uploads/3/9/5/4/3954522/519201_orig.gif

II- Tænia saginata :

1- Définition et morphologie :

Aussi appelé Tænia inerme, c’est un cestode cosmopolite responsable de taeniasis. Il est strictement humain, colonisant l’intestin grêle et est en général isolé (Ver solitaire). Sa longévité, en absence de traitement, est supérieure à 15 ans pouvant dépasser 35 ans.

A- Forme adulte :

C’est un ver de grande taille, allant de 4 à 10 mètres de long (1000 à 2000 proglottis), rubané et segmenté. Le scolex possède 4 ventouses uniquement, sans rostre ou crochets (D’où le nom Tænia inerme, car il n’est pas « Armé »).

Les pores génitaux sont irrégulièrement alternés (Une fois à gauche, une fois à droite). Les segments mûrs sont rectangulaires et possèdent de nombreuses ramifications utérines. Les cucurbitains sortent en forçant activement le sphincter anal, en dehors de la défécation.

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https://www.cdc.gov/dpdx/taeniasis/images/2/Taenia_saginata_scolex.jpg

Scolex de Tænia saginata à la microscopie optique.

Tænia saginata adulte.

B- Œuf :

Appelé embryophore, il est arrondi, mesurant 40µm. Il est parfois entouré d’une coque externe mince (C’est le sac vitellin, très fragile, d’où le fait qu’il soit rarement retrouvé), et possède une coque interne épaisse, brune, et radiée, contenant un embryon hexacanthe (Possède 6 crochets).

A noter que l’œuf n’est pas embryonné à la ponte.

https://www.cdc.gov/dpdx/taeniasis/images/1/Taenia_egg.jpg

Œuf de Tænia saginata à la microscopie optique.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Cyclophyllidae.
  • Famille : Taeniidae.
  • Genre : Tænia.
  • Espèce : saginata.

3- Cycle :

Le cycle est hétéroxène, l’hôte définitif étant l’homme et l’hôte intermédiaire le bœuf. Le mode de contamination et la viande de bœuf male cuite.

Les œufs matures émis dans le milieu extérieur sont ingurgités par les bovidés. L’embryon, débarrassé de sa coque dans le tube digestif, pénètre la muqueuse intestine grâce à ses crochets, et gagne les muscles striés par voie sanguine (Parfois le foie, le poumon voire l’encéphale), où il s’enkyste et donne une larve cysticerque infestante, appelée cysticerque ou Cysticercus bovis. La larve est une vésicule blanchâtre avec un scolex invaginé.

L’homme s’infecte en ingérant de la viande de bœuf parasitée (Ladre), insuffisamment cuite ou crue. La larve devient active, le scolex s’évagine après digestion de son enveloppe et s’attache à la muqueuse jéjunale par l’intermédiaire de ses ventouses. Elle devient alors un parasite adulte en 10 à 12 semaines. Une fois adulte, les derniers anneaux se détachent 1 à 1. Ceux-ci sont mobiles, et traversent activement le sphincter anal en dehors de la défécation. Dans la nature, le segment est désintégré et libère l’embryophore, très résistant, et s’embryonne dans des conditions optimales.

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Cycle de Tænia saginata.

4- Symptomatologie :

Le plus souvent latent, sans conséquences cliniques. Il arrive cependant que le malade se plaigne :

  • De troubles digestifs (Nausées, constipations, rarement diarrhées…)
  • De douleurs abdominales épigastriques.
  • D’asthénie.
  • De boulimie suivie par une anorexie.
  • Prurit anal lors de l’émission des segments.

Exceptionnellement, des complications chirurgicales peuvent survenir : Appendicite, occlusion, complications biliaires, pancréatites, abcès hépatiques…

En général, l’émission des segments incite le malade à consulter.

5- Diagnostic :

  • Examen des anneaux : Si le malade ramène lui-même les anneaux au laboratoire :
  • https://www.cdc.gov/dpdx/images/taeniasis/T_saginata_OrangeCo.jpg Si le malade ramène un anneau : On procède à l’éclaircissement puis on observe à la loupe après avoir écrasé l’anneau entre deux lames. On visualisera l’utérus très ramifié. On peut utiliser des techniques de coloration.

Proglottis de Tænia saginata, après coloration.

  • Si le malade ramène une chaîne d’anneaux : On repère les pores génitaux irrégulièrement alternés. En général cette situation est retrouvée au cours du suivit du traitement.
  • Recherche des œufs : Examen parasitologique des selles à l’aide de certaines techniques (Bailenger,

Ritchie…), mais cela est rare.

  • Scotch test de Graham (Technique au cellophane adhésif) : Permet de récolter les œufs présents au

niveau de la marge anale, en appliquant avant toute toilette, une bande adhésive transparente directement sur la marge anale. En effet, en forçant le sphincter anal, les anneaux peuvent se déchirer ou libérer les embryophores par les pores génitaux.

A la FNS, on peut retrouver une légère hyper-éosinophilie (Augmentation de 15%).

6- Traitement :

  • Praziquantel (Biltricide) : Traitement actuel de choix, mais non disponible au niveau de nos officines.
  • Niclosamide (Trédémine) : On demande au malade de prendre le matin à jeun 2 comprimés de 500mg,

après les avoir mâché longuement et avalé avec un peu d’eau. Puis attendre 1 heure sans alimentation, boisson, tabac… Et reprendre deux autres comprimés comme précédemment.

Le malade devra attendre encore 3 heures avant de pouvoir s’alimenter (Quelque chose de léger comme une soupe).

La posologie est réduite de moitié, voire de quart chez l’enfant.

Après le traitement, le malade émettra des segments en chaînes en dehors des selles. On lui demandera de les rapporter au laboratoire, à la recherche du Scolex. Si celui-ci n’est pas retrouvé, le traitement devra être reproduit après quelques temps (Reconstituions du ver).

Remarque : Anciennement, pour traiter cette taeniasis, il était possible d’utiliser la semence de courge avec du miel. Ce traitement est toujours envisageable chez la femme enceinte.

 

7- Prophylaxie :

  • Manger de la viande de bœuf bien cuite ou congelée au préalable depuis plus de 10 jours.
  • Lutte contre le péril fécal en interdisant l’utilisation des engrais humains, en construisant des latrines…
  • Détruire les carcasses de viandes contaminées.
  • Surveillance vétérinaire.

III- Tænia solium :

1- Définition et morphologie :

C’est un cestode cosmopolite (A l’exception des régions où on ne consomme pas le porc) responsable de taeniasis. Il est strictement humain, colonisant l’intestin grêle et est en général multiple (Possibilité d’héberger plusieurs vers adultes en même temps). Il est plus fréquent que Tænia saginata, et il existe un risque d’auto-infestation.

A- Forme adulte :

C’est un ver plat, semblable à Tænia saginata, mais légèrement plus court (2 à 3 mètres, voire 7 mètres). Le scolex est muni d’un rostre orné de deux rangées de crochets (C’est donc un tænia armé).

Les pores génitaux sont régulièrement alternés et les cucurbitains possèdent un utérus relativement peu ramifié. Les anneaux mûrs sont émis par paquets avec les selles (Les anneaux ne sont pas mobiles).

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https://www.cdc.gov/dpdx/taeniasis/images/2/Taenia_solium_scolex2.jpg

Scolex de Tænia solium à la microscopie optique

Forme adulte de Tænia solium.

B- Œuf :

Semblable à celui de Tænia saginata, cependant il est auto-infestant.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Cyclophyllidae.
  • Famille : Taeniidae.
  • Genre : Tænia.
  • Espèce : solium.

3- Cycle :

Le cycle est hétéroxène, l’hôte définitif étant l’homme et l’hôte intermédiaire le porc. Le mode de contamination et la viande de porc male cuite, pour le taeniasis. Pour la Cysticercose humaine, cela peut se faire par auto-infestation où en ingérant des aliments contaminés par des œufs (Voir plus bas).

Le porc s’infeste en ingérant des aliments souillés par les déjections humaines, contenant des embryophores de Tænia solium. L’embryon est libéré au niveau du tube digestif du porc, sous l’effet du suc gastrique, et traverse la muqueuse intestinale grâce à ses crochets. Par circulation sanguin ou lymphatique, celui-ci arrive aux organes de prédilection, qui sont l’œil, l’encéphale, muscle striés, mais aussi le cœur et la langue, où il se transforme en larve.

La larve cysticerque, appelée Cysticercus cellulosae (Vésicule translucide contenant un scolex invaginé munis de quatre ventouses et d’un rostre) s’enkyste.

L’homme, en ingérant de la viande de porc contaminée. Au niveau du jéjunum, la larve s’évagine et se fixe à la muqueuse digestive avant de donner une forme adulte en 2 à 4 mois. Les proglottis matures détachés sont immobiles et évacués dans le milieu extérieur lors de l’émission de selles. Les anneaux, une fois dans le milieu extérieur, sont lysés et libèrent les œufs embryonnés.

L’ingestion d’aliments souillés par des déjections humaines contenant les embryophores de Tænia solium, ou la remontée des proglottis gravides dans l’estomac qui libèrent des œufs (Auto-infestation), entraîne le développement de la Cysticercose humaine (Voir cours sur les cestodes à l’état larvaire).

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Cycle de Tænia solium.

 

4- Symptomatologie :

Semblables à ceux de Tænia saginata, à la différence qu’on ne retrouve pas de Prurit anal. La complication majeure est le développement de la Cysticercose humaine.

5- Diagnostic :

  • Examen parasitologique des selles : A la recherche d’œufs.
  • A la FNS : Hyper-éosinophilie modérée.
  • Examen des anneaux : Difficile car ceux-ci sont émis avec les selles. On retrouvera un utérus peu ramifié.

Résultat de recherche d'images pour "taenia solium"

Progglotis de Tænia solium.

En cas de suspicion de cysticercose, d’autres techniques sont pratiquées.

6- Traitement :

Semblable à celui de Tænia saginata.

7- Prophylaxie :

  • Consommation de viande de porc bien cuite.
  • Lutte contre le péril fécal : Hygiène, éducation sanitaire, construction de latrines, interdire les engrais humains…
  • Traitement de masse des humains infectés.
  • Contrôle sanitaire de la viande de porc.
  • Surveillance vétérinaire : Traitement de masses des porcs ou leurs vaccinations.

IV- Tænia asiatica :

Semblable à Tænia saginata, mais l’hôte intermédiaire est le porc.

V- Hymenolepis nana :

1- Définition et morphologie :

C’est un parasite responsable d’hyménolépiose, maladie des mains sales liée au péril fécal. Il affecte surtout les enfants (Hygiène précaire).

A- Forme adulte :

C’est le plus petit cestode de l’intestin de l’homme, mesurant 40mm de long pour 1mm de large. Son scolex porte à décrire 4 ventouses, un rostre rétractile armé d’une couronne de crochets. Le strobile est composé d’environs 200 anneaux.

Les pores génitaux sont unilatéraux. Les anneaux gravides se désintègrent avant de se séparer du corps, on ne retrouve donc dans les selles que des œufs.

https://www.cdc.gov/dpdx/hymenolepiasis/images/4/H_nana_HE3.jpg

https://www.cdc.gov/dpdx/hymenolepiasis/images/5/H_nana_scolex_DB2.jpg https://www.cdc.gov/dpdx/hymenolepiasis/images/5/H_nana_adult1.jpg

Scolex d’Hymenolepis nana à la microscopie optique.

Forme adulte d’Hymenolepis nana.

Proglottis d’Hymenolepis nana à la microscopie optique.

B- Œuf :

Mesurant 30 à 47um, il est composé d’une oncosphère (Embryon hexacanthe), recouverte d’une membrane hyaline externe et d’une autre membrane interne comportant deux épaississements (Mamelons) polaires, d’où partent 4 à 8 filaments chevelus entre les 2 membranes.

L’œuf est embryonné à la ponte, il est donc immédiatement infestant.

https://www.cdc.gov/dpdx/hymenolepiasis/images/2/H_nana_egg_wtmt1.jpg

Schéma simplifié d’un œuf d’Hymenolepis nana.

Œuf d’Hymenolepis nana à la microscopie optique.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Cyclophyllidae.
  • Famille : Hymenolepididae.
  • Genre : Hymenolepis.
  • Espèce : nana.

3- Cycle :

On distingue un cycle direct court, et un cycle indirect long. Dans les deux cas, l’hôte définitif est l’homme.

A- Cycle monoxène :

L’homme héberge plusieurs centaines de parasites. Les œufs émis dans les selles sont directement infestants. Avalés par l’homme (Mains sales, aliments et eaux contaminés), ils vont éclore sous l’effet du suc gastrique, libérant un embryon hexacanthe qui se fixe à la muqueuse intestine, pour se transformer en larve cysticercoïde après 5 à 6 jours. Le scolex s’évagine par la suite, permettant à la larve de se transformer en forme adulte en 20 à 30 jours dans l’intestin grêle.

L’auto-infestation est possible dans les infestations massives.

B- Cycle hétéroxène :

Les œufs sont ingérés par l’hôte intermédiaire, représenté par différents insectes principalement le ver de farine, les blattes, les puces… L’œuf avalé va éclore et se transformer en larve cysticercoïde.

L’homme s’infeste en ingérant accidentellement des insectes parasités. Au niveau de l’intestin grêle, les larves deviennent adultes.

4- Symptomatologie :

En général asymptomatiques, parfois des troubles digestifs et des douleurs abdominales sont décrits. Plus rarement sont rapportés des signes d’irritabilité, d’entérite sévère (Diarrhée et douleurs abdominales sévères)…

Les formes graves apparaissent surtout chez les enfants.

5- Diagnostic :

  • FNS : Hyper-éosinophilie modérée.
  • Examen parasitologique des selles : Recherche d’œufs dans les selles par différentes techniques (Willis, Kato Katz).

lifecycle

Cycle d’Hymenolepis nana.

6- Traitement :

  • Praziquantel (Biltricide).
  • Niclosamide (Trédémine) : Chez l’adulte, on donne 4 comprimés à mastiquer lentement pendant le repas

le premier jour, puis 2 comprimés les jours suivants après les repas pendant 7 jours.

Chez l’enfant, la dose est diminuée de moitié ou du quart.

7- Prophylaxie :

  • Lutte contre le péril fécal et l’éducation sanitaire.
  • Cuisson suffisante de la farine.

VI- Hymenolepis diminuta :

Il s’agit d’une infection cosmopolite chez le rongeur, mais qui peut survenir chez l’homme en contact des rats domestiques lorsque les conditions d’hygiène sont défaillantes. Le ver adulte est plus que celui d’Hymenolepis nana, mais ne possède pas de crochets.

La symptomatologie, diagnostic, et le traitement sont semblables à ceux d’Hymenolepis nana.

VII- Dipylidium caninum :

1- Définition et morphologie :

C’est un parasite cosmopolite habituel du chat mais surtout du chien, responsable de la Dipylidiose, celui-ci peut aussi contaminer l’homme. Il vit dans l’intestin grêle, et le pluri-parasitisme est fréquent.

A- Forme adulte :

Le ver adulte mesure de 15 à 70 cm. Il possède un scolex à 4 ventouses et un rostre rétractile ainsi que 3 à 4 couronnes de crochets.

Les proglottis gravides ont un aspect caractéristiques en grain de riz ou rappelant les grains de courge. Ils sont pourvus d’un double appareil génital avec 2 pores génitaux par anneaux.

https://www.cdc.gov/dpdx/dipylidium/images/5/Dcaninum_scolex.jpg

https://www.cdc.gov/dpdx/dipylidium/images/6/Dcaninum_adult.jpg

Forme adulte de Dipylidium caninum.

Scolex de Dipylidium caninum à la microscopie optique.

B- Œuf :

Ils sont groupés par 20 à 30 dans des capsules ovigères. L’œuf est sphérique, mesurant 20 à 40µm. Il est entouré d’une membrane externe mince, séparée de l’embryophore par un espace contenant des granules réfringents. La paroi de l’embryophore est mince et enveloppe un embryon hexacanthe.

https://www.cdc.gov/dpdx/dipylidium/images/1/Dcaninum_eggpk_wtmt.jpg

Sac ovigère de Dipylidium caninum à la microscopie optique.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Cyclophyllidae.
  • Famille : Dipylidiidae.
  • Genre : Dipylidium.
  • Espèce : caninum.

3- Cycle :

L’hôte définitif est principalement le canidé, mais l’homme, et surtout l’enfant, peut s’infester en ingérant accidentellement des puces parasitées (Hôte accidentel).

Les proglottis mûrs sont évacués en forçant le sphincter anal de leur hôte définitif, et tombent sur le sol, ou sur le pelage de l’animal. Les œufs sont ingérés par les puces (Hôte intermédiaire), et vont éclore pour se transformer en larves cysticercoïde.

L’animal s’infeste en ingérant les puces lors de sa toilette. Au niveau de l’intestin (C’est le cas aussi chez l’homme), la larve cysticercoïde devient adulte en 10 jours.

lifecycle

Cycle de Dipylidium caninum.

4- Symptomatologie :

Les symptômes sont ceux d’un taeniasis banal.

5- Diagnostic :

  • FNS : Hyperéosinophilie modérée transitoire.
  • Examen parasitologique des selles : Met en évidence des capsules ovigères contenant plus de 15 œufs.

Les anneaux éliminés entiers seront examinés à la loupe, on remarquera la présence de 2 pores génitaux.

https://www.cdc.gov/dpdx/dipylidium/images/3/Dcaninum_proglottid.jpg

Proglottis de Dipylidium caninum à la loupe.

6- Traitement :

Niclosamide (Trédémine), qui est un traitement de choix pour tous les plathelminthes.

7- Prophylaxie :

  • Lutte contre les puces.
  • Déparasitage des chiens.

VIII- Diphyllobothrium latum :

1- Définition et morphologie :

Il s’agit du plus long des cestodes, responsable de la Bothriocéphalose. Il vit fixé au niveau de l’intestin grêle, plus précisément au niveau du duodénum et des premières anses du jéjunum. Celui-ci peut survivre plus de 10 ans chez son hôte, et un hôte peut héberger plusieurs vers adultes.

A- Forme adulte :

La forme adulte mesure de 1 à 12 mètres, voire 20 mètres. Le scolex, inerme, possède deux bothridies, allongées, l’une ventrale et l’autre dorsale.

Les proglottis (Au nombre de 3000 à 4000) sont habituellement plus larges que long, de formes trapézoïdales. Les pores génitaux mâles et femelles s’ouvrent en position médio-ventrale.

https://www.cdc.gov/dpdx/diphyllobothriasis/images/3/Dlatum_proglottid2.jpg

https://www.cdc.gov/dpdx/diphyllobothriasis/images/3/Dlatum_whole_worm_FL.jpg

Section d’un adulte de Diphyllobothrium latum.

Proglottis de Diphyllobothrium latum à la microscopie optique.

https://www.cdc.gov/dpdx/diphyllobothriasis/images/3/Dlatum_scolex_BAM.jpg

Scolex de Diphyllobothrium latum à la microscopie optique.

B- Œuf :

Les œufs sont de forme ovoïde, mesurant 60µm pour 40µm. Ils possèdent un opercule (Comme un couvercle) d’un côté, et un mamelon de l’autre. Ils sont non-embryonné à la ponte.

Œuf de Diphyllobothrium latum à la microscopie optique.

2- Taxonomie :

C’est un métazoaire :

  • Règne : Helminthe.
  • Embranchement : Plathelminthe.
  • Classe : Cestoda.
  • Ordre : Pseudophyllidae.
  • Famille : Diphyllobothridiidae.
  • Genre : Diphyllobothrium.
  • Espèce : latum.

3- Cycle :

L’homme s’infeste en consommant du poisson crus ou peu cuit. Le cycle nécessite plusieurs hôtes intermédiaires, les hôtes définitifs sont représentés par les mammifères ichtyophages (Qui mangent surtout les poissons.

Le ver adulte vit dans l’intestin grêle, les segments mûrs libèrent les œufs dans l’intestin (Environs 1 millions d’œufs par jour et par ver).

Au contact de l’eau douche, l’œuf s’embryonne et éclot libérant un coracidium (Ce sont des larves sphériques contenant une oncosphère avec 6 crochets entourés de cils). Ces larves se déplacent dans l’eau.

Le 1er hôte intermédiaire sont les petits crustacés aquatiques, exemple du Cyclops, qui ingèrent le coracidium. Celui-ci se transforme en larve procercoïde (2er stade larvaire) dans la cavité générale.

L’ingestion des crustacés parasités par des petits poissons d’eau douce (2ème hôte intermédiaire). Les larves procercoïdes s’immobilisent et se transforment en plérocercoïdes (3ème stade larvaire) dans les viscères et les muscles du poisson.

Les grands poissons carnassiers (Brochets, salmonidés, lottes, perches), représentant le 3ème hôte intermédiaire, s’infestent en ingérant les petits poissons d’eau douce.

Life Cycle Lorsque l’homme ingère le poisson mal cuit ou cru, la larve plérocercoïde se libère dans l’intestin. Le scolex s’évagine, la larve se fixe à la muqueuse et se transforme en adulte en 3 à 5 semaines avant de produire des œufs.

Cycle de Diphyllobothrium latum.

4- Réservoir :

Tous les animaux sauvages ou domestiques qui se nourrissent de poisson : Ours, phoques, chats, chiens…

5- Répartition géographique :

La Bothriocéphalose est retrouvée dans les régions où le poisson d’eau douce est consommé cru ou fumé, proche des lacs :

  • Europe : Les pays nordiques, la baltique, les lacs Suisse, les grands lacs d’Italie, le Delta du Danube, Lac Léman en France.
  • Extrême orient (Asie) : Turkestan, Japon.
  • Afrique : Ouganda, Madagascar.
  • Amérique du nord : Lac du Minnesota, Alaska.

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Répartition géographique de Diphyllobothrium latum.

6- Symptomatologie :

En général asymptomatique, mais on peut rencontrer des symptômes digestifs variés :

  • Diarrhée.
  • Sensation de faim.
  • Douleurs abdominales diffuses.
  • Ballonnements.
  • Constipation.

Ainsi que des signes généraux :

  • Asthénie.
  • Céphalées.
  • Douleurs thoraciques.
  • Sensation de malaise.

Le signe le plus spécifique de ce parasite reste l’anémie, par carence en vitamine B12 ou anémie mégaloblastique pernicieuse de type Biermer (Indépendante du facteur intrinsèque). Cela s’explique par les besoins important du parasite en vitamine B12 (Spoliation).

 

7- Diagnostic :

Le diagnostic est suspecté à la découverte de l’anémie. Sa confirmation repose sur l’analyse parasitologique des selles à la recherche des œufs du bothriocéphale.

A la FNS, l’hyper-éosinophilie est inconstante.

8- Traitement :

Niclosamide (Trédémine) et Praziquantel (Biltricide).

La carence en vitamine B12 est facile à corriger par un supplément si nécessaire (Parfois accompagné de fer et de vitamine B9), après l’élimination du parasite.

9- Prophylaxie :

  • Education sanitaire.
  • Consommation de poissons bien cuits.
  • Poisson traité par le sel (Chlorure de Sodium à 12% pendant 15 jours), la chaleur (>55°C) ou conserver dans le congélateur (Température inférieure à -10°C) pendant une semaine.
  • Lutte contre le péril fécal évitant la contamination de l’eau.

IX- Bibliographie :

Généralités sur les helminthes, du Dr H.Zait.

https://www.cdc.gov/dpdx/az.html

LES PLATHELMINTHES Cestodes parasite l’homme a l’état adulte.

Cestodes de Muhammad Mahdi MEZGHICHE : https://drive.google.com/drive/folders/1kVRf0oRp_72nFeNgeR4nEYzy-kGwhfXa?usp=sharing

Cours d’Amine Babouche : https://drive.google.com/drive/folders/0B9szhCdexMGIM0NFZnNmS19LY2s?usp=sharing

Grand dictionnaire illustré de parasitologie médicale et vétérinaire Par EUZÉBY (Page 661) : https://books.google.dz/books?id=2fxgAQAAQBAJ&pg=PA611&lpg=PA611&dq=pore+g%C3%A9nital+cestodes&source=bl&ots=X_OyvrLmF2&sig=LprgaHuAmi5Eov17AY6fDnKsUds&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwifi4n5m4rZAhVBtBQKHcncAykQ6AEIUzAK#v=onepage&q=pore%20g%C3%A9nital%20cestodes&f=false

https://www.universalis.fr/encyclopedie/teniasis/

 

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